Par G. F
Il y a 17 minutes
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Le club, qui aurait selon Mediapart mené une «enquête express» suite à la tenue de propos humiliants au sein de la section féminine, a publié un communiqué pour donner sa version des faits.
Le Stade Français, dont le fonctionnement a été mis en cause par une enquête de Mediapart révélant vendredi qu’une plainte au pénal pour des propos homophobes avait été déposée à l’encontre d’un directeur sportif en charge notamment la section féminine, a publié un communiqué ce samedi pour livrer sa version des faits. Celle-ci diffère sensiblement de celle de Mediapart qui affirme que le club avait «maintenu sa confiance (au dirigeant) après une enquête interne express.»
Dans ce texte, le Stade Français dénonce des «faits très graves» en tient à adresser «de nouveau et sans retenue, tout notre soutien à la victime de ces faits.» La plaignante, Laura, est une bénévole de la section féminine visée par des propos «humiliants, sexistes et lesbophobes» selon le média d’investigation. Les dirigeants rappellent qu’une enquête en interne avait été menée dès le 20 décembre 2024 peu après le signalement de la plaignante. Celle-ci a permis d’auditionner 65 personnes au sein du club : joueuses, joueurs, entraîneurs et dirigeants.
Une enquête auprès de 65 personnes en décembre au sein du club
Le 6 janvier, l’Association du Stade Français avait pris plusieurs mesures. La première fut une suspension des fonctions du directeur sportif auprès des Pinks Rockets (la section féminine de rugby). Un blâme lui a été adressé et enregistré dans son dossier personnel. Le dirigeant avait aussi reçu l’obligation d’adresser des excuses écrites à la victime.
«Il est certain que de tels faits n’ont pas lieu d’être et doivent être combattus. Ils vont à l’encontre des principes sur lesquels le club s’appuie et une vigilance permanente de tous s’impose, pour que cela ne se reproduise pas. Le Stade Français Paris tient également à rappeler son engagement dans la lutte contre toutes les formes de discriminations, violences et autres comportements déplacés», ajoute le club en réponse aux affirmations de Mediapart dénonçant qu’au Stade français «sexisme et lesbophobie ne sont pas pénalisés.»
La victime a subi pendant plusieurs mois des insultes sexistes et homophobes
La victime, Laura, aurait subi pendant plusieurs mois des propos sexistes et homophobes tels que : «C’est dommage que tu sois une bouffeuse de chatte, comme tes coéquipières », affirme Mediapart. Elle avait fini par faire un signalement auprès du bureau exécutif de l’association du Stade Français, mais aussi de la Fédération française de rugby en décembre 2024. Signalement qui avait permis au club d’enclencher une enquête quelques jours plus tard.
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