Les prix à l’achat ont encore reculé de 2% sur un an en Ile-de-France en janvier 2025, mais la tendance va s’inverser dans les prochains mois, selon les Notaires du Grand Paris. Dans la capitale, une hausse de 2,1% est à prévoir d’ici mai, légèrement supérieure à celle attendue en région parisienne.
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– La tendance à la baisse des prix sur l’immobilier francilien se retourne, selon les Notaires du Grand Paris.
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Enfin une bonne nouvelle pour les propriétaires franciliens qui souhaitent vendre leur logement… et une moins bonne pour les candidats à l’achat : «La pression sur les prix est en train de se relâcher», annoncent les Notaires du Grand Paris dans un communiqué diffusé ce jeudi 27 mars. Et il était temps puisque, proches des 11 000 euros du mètre carré à l’été 2020, les prix des appartements à Paris se sont, crise immobilière oblige, écrasés à 9 480 euros en moyenne en janvier 2025, après un nouveau recul de 1,9% sur un an. Trajectoire identique pour les prix des logements collectifs en Ile-de-France, qui se sont effrités de 2% en 2024, à 6 090 euros le mètre carré. Et pire encore pour les maisons individuelles, vendues en moyenne 325 900 euros en région parisienne en janvier 2025 (-3,3% par rapport à janvier 2024).
Mais cette tendance à la baisse devrait donc être de l’histoire ancienne dès le mois de mai 2025, selon les projections des Notaires du Grand Paris. «Dans les prochains mois et d’après nos avant-contrats, la tendance s’inverserait avec une quasi généralisation d’une tendance haussière des prix en un an», anticipent-ils. Le mètre carré dans la capitale devrait par exemple s’afficher, toujours en moyenne, à 9 630 euros en mai 2025, en augmentation de 2,1% par rapport à mai 2024. «Cela faisait 4 ans que nous n’avions pas connu de hausse annuelle de prix dans Paris», remarquent les Notaires.
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La remontée touchera toute l’Ile-de-France, avec des prix à la signature relevés de 1,6% pour les appartements, à 6 180 euros le mètre carré, et de 1,8% pour les maisons anciennes, à 333 100 euros. Et ce, alors même que les volumes de ventes restent scotchés au plancher, les transactions ayant par exemple reculé de 7% à Paris entre novembre 2024 et janvier 2025 et de 4% sur la même période pour les maisons en Ile-de-France. «Ces évolutions, qui interviennent au moment même où les volumes de ventes ne font que se stabiliser, montrent une nouvelle fois les tensions qui pèsent sur le logement en Ile-de-France», expliquent les Notaires du Grand Paris.
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Seule exception à l’érosion des ventes, la Grande couronne – un marché très tendu où le volume des transactions de maisons a augmenté de 2% sur trois mois en janvier 2025 -, et qui devrait profiter à plein de la remontée des prix. A commencer par le département des Yvelines (78), où les projections des Notaires du Grand Paris pour mai 2025 font apparaître un prix de vente moyen de 409 300 euros, soit 3,5% de plus qu’un an plus tôt. Côté appartements, c’est en Essonne (91) que le redressement sera le plus spectaculaire, avec un prix du mètre carré à 2 840 euros (+2,7% sur un an).
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