C’est quasiment, ce week-end, le lancement à Nancy des deux grandes campagnes à venir : celles des municipales et de la présidentielle.

Depuis ce samedi et jusqu’à ce dimanche soir 18 mai, près de 500 Jeunes socialistes (de France) sont réunis à la salle de Gentilly pour le second congrès de leur récente histoire.

Leur objectif : désigner leur nouveau président en la personne de Rémi Boussemart, en lieu et place d’Emma Rafowicz, députée européenne, qui passe la main.

« La victoire en 2027 ! »

Ce samedi 17 mai, plusieurs personnalités politiques locales et nationales ont participé à l’ouverture des travaux des Jeunes socialistes.

Marie-José Amah, secrétaire fédérale du Parti socialiste de Meurthe-et-Moselle, a exhorté l’esprit de jeunesse : « Ce n’est pas simple d’avoir 25 ans dans ce monde, mais il faut être en mouvement pour ne faire l’erreur de vos aînés : donner l’impression d’être à l’écart de celles et ceux qui souffrent. »

Lors de son discours, Chaynesse Khirouni, présidente PS du département, a pris la Meurthe-et-Moselle en exemple : « Dans notre département, nous agissons, nous osons ! Nancy est la preuve que la gauche peut gagner. La gauche peut porter un horizon : pas demain, mais maintenant ! »

Quelques secondes plus tard, Mathieu Klein, maire PS de Nancy et président du Grand Nancy, a voulu donner le cap : « La gauche n’a jamais gagné quand la jeunesse lui a tourné le dos. Il faut se battre contre l’extrême droite. Et rien n’est possible sans l’union, il ne faut jamais l’oublier. La gauche a toujours fait avancer les droits et la liberté. Il faut lutter contre l’aquoibonisme pour nous conduire à la victoire en 2027 ! »

Olivier Faure, député de Seine-et-Marne, 1er  secrétaire du Parti socialiste, sera là ce dimanche, pour clore le congrès.