Jean-Louis Gasset avait annoncé qu’il mettrait fin à sa carrière d’entraîneur après sa pige à l’OM mais avait finalement accepté la mission sauvetage à Montpellier, qu’il n’est finalement pas parvenu à accomplir.

Photo Nicolas VALLAURI

Jean-Louis Gasset, qui était revenu au club en octobre, « n’est plus entraîneur » de Montpellier, lanterne rouge de Ligue 1 après neuf défaites d’affilée, a annoncé ce lundi le MHSC. « D’un commun accord, le MHSC et Jean-Louis Gasset ont décidé ce jour de mettre fin à la mission qui avait été confiée à ce dernier », a expliqué dans un communiqué le club, qui a huit points de retard sur Saint-Étienne, l’avant-dernier.  Après avoir été appelé comme pompier de service après les échecs successifs de Marcelino et Gennaro Gattuso à l’OM la saison dernière, l’ancien adjoint de Laurent Blanc au PSG et chez les Bleus avait bouclé l’exercice 2023-2024 à la huitième place mais avait tout de même poussé Pierre-Emerick Aubameyang et sa bande jusqu’en demi-finales de Ligue Europa, éliminé par l’Atalanta Bergame, sacré au final.

La veille du nouveau revers face au Havre (2-0), il avait déjà assuré qu’il n’était « pas certain de terminer » la saison qui se conclura certainement par une relégation en Ligue 2. Le 16 mars, après le match contre Saint-Étienne, interrompue à la 57e minute par l’arbitre M. Letexier en raison d’incidents en tribune Etang de Thau, le technicien de 71 ans s’était déjà interrogé sur la suite de sa « mission ratée », mais il avait été finalement conforté par le président de Montpellier Laurent Nicollin.

« On est chez nous, dans notre ville, dans notre club, et c’est dur à vivre, c’est très dur à vivre. On va la digérer et après on a 15 jours pour réfléchir, pour parler, pour faire ce qui se fait le mieux », avait alors confié celui qui a succédé à Michel Der Zakarian. « Depuis que je suis là, j’ai cette sensation que dès qu’il y a quelque chose qui va mal, c’est contre nous. Depuis que je suis arrivé, il y a un désamour. On n’est plus le club atypique, familial qui essaie de lutter », a déclaré dimanche le coach. « C’est une espèce de spirale qui est terrible à vivre », selon lui.