L’initiative prévoit un fonds destiné à financer la reconstruction du territoire palestinien pour 53 milliards de dollars sur cinq ans.
Le sommet arabe réuni ce samedi 17 avril à Bagdad a réclamé plus de pressions internationales pour «stopper l’effusion de sang» dans la bande de Gaza palestinienne, où Israël a annoncé une intensification de son offensive.
«Nous exhortons la communauté internationale, en particulier les pays qui peuvent influer (sur la situation, ndlr), à assumer leurs responsabilités morale et juridique pour faire pression, stopper l’effusion de sang et garantir l’entrée des aides humanitaires urgentes» dans le territoire palestinien assiégé, selon le communiqué de clôture.
53 milliards de dollars sur cinq ans
Le texte appelle par ailleurs à financer un plan arabe de reconstruction de la bande de Gaza, dévoilé lors d’un précédent sommet de la Ligue arabe en mars au Caire. Samedi, le communiqué de clôture «exhorte les pays, les institutions financières internationales et régionales, à fournir rapidement le soutien financier nécessaire» à ce projet.
L’initiative prévoit un fonds destiné à financer la reconstruction du territoire palestinien pour 53 milliards de dollars sur cinq ans.
Alternative au plan de Donald Trump
Elle avait été présentée comme une alternative au plan du président américain Donald Trump prévoyant de placer la bande de Gaza sous contrôle américain.
Le sommet arabe a salué par ailleurs la décision cette semaine du président Trump de lever les sanctions visant la Syrie ravagée par la guerre.