« C’est profondément ridicule », « complètement débile », « du n’importe quoi », « du vrai cinéma ». De sa première audition par les enquêteurs, en octobre 2021, jusqu’à son interrogatoire dans le cabinet du juge d’instruction, en février 2024, Armand Perego a réfuté avec vigueur l’ensemble des accusations portées contre lui par une femme qu’il a côtoyée des années durant à la Croix-Rouge de Strasbourg.
Employée en qualité d’agent d’entretien à partir de 2011, la plaignante travaillait à raison d’une vingtaine d’heures par semaine dans les locaux de la rue Schweighaeuser. Elle a dénoncé des agressions sexuelles de la part d’Armand Perego qui auraient débuté en 2013, de manière régulière et selon un mode opératoire constant. Les faits se seraient étalés sur une période de cinq ans environ.
Chantage au licenciement
L’épisode initial, comme tous ceux qui seraient survenus par la suite, se serait déroulé dans le bureau de celui qui cumulait alors la prési…