REPORTAGE – En meeting samedi, le candidat déclaré à la présidentielle a voulu esquisser un projet ferme mais pas «populiste» contre la délinquance, à la veille de l’élection interne chez ses rivaux de LR.
«J’entends ceux qui se demandent si le programme que je formulerai à partir d’avril 2026 sera un vrai programme de droite…» Édouard Philippe a tenté de répondre à ces préventions face à quelque 1700 partisans réunis samedi au parc Chanot de la cité phocéenne, non loin du stade Vélodrome où l’Olympique de Marseille joue quelques heures plus tard son dernier match de la saison. Pour le candidat déclaré à la présidentielle, il s’agit plutôt d’un marathon, qui ne fait que commencer. Et pour montrer les muscles, l’ancien premier ministre a livré son diagnostic sur les dysfonctionnements de la justice et de la lutte contre la délinquance.
«Je veux vous parler d’injustice», lance ainsi au début de son discours Édouard Philippe, qui en parle comme de «l’acide le plus puissant pour dissoudre la nation». Avec d’abord un constat qui se veut sans concession. «L’insécurité ce n’est pas un sentiment, c’est une réalité quotidienne», martèle-t-il, quitte à instruire en creux le manque de résultats de…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.
Vente Flash
4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous