Par

Lucas Bertolotto

Publié le

17 mai 2025 à 23h19

C’est un visage inhabituel que les Toulousains ont montré samedi soir. Après leur succès retentissant sur la pelouse du stade Vélodrome la semaine dernière contre Toulon (50-16), les hommes d’Ugo Mola ont connu énormément de déchet à domicile face au Racing 92. Une mauvaise performance forcément synonyme de défaite, la deuxième à domicile de la saison (35-37).

Les supporters du stade Ernest-Wallon attendaient le Toulouse spectaculaire, ils ont eu le droit au Toulouse imprécis. Face au Racing 92 samedi soir pour la 24ème journée de Top 14, les partenaires de Juan Cruz Mallia ont concédé une défaite logique à l’issue d’une partie loin d’être maîtrisée (35-37). 

13 pénalités concédées par Toulouse

Surpris par des Racingmen ambitieux, les Toulousains ne sont jamais parvenus à mettre leur jeu en place lors de la rencontre. Franchis à plusieurs reprises, les hommes d’Ugo Mola ont perdu beaucoup de ballons, que ce soit en conquête et dans le jeu courant, pour le plus grand désarroi de leur manager. 

Toulouse, pourtant l’une des meilleures équipes en touche cette saison en Top 14, a notamment perdu 4 ballons dans ce secteur de jeu samedi soir. Ajoutez à cela les 14 turnovers concédés par les Toulousains et les 13 fautes commises : vous obtenez la recette d’une prestation loin d’être aboutie. 

Le club rouge et noir a même été mené dès la mi-temps avec neuf points de retard à la pause malgré des essais de Juan Cruz Mallia et Pierre-Louis Barassi dans le premier acte. Grâce à l’indiscipline francilienne (3 cartons jaunes), Toulouse a pu revenir dans la partie au retour des vestiaires mais l’enchaînement des fautes techniques n’a pas permis d’inverser la tendance.

Vidéos : en ce moment sur ActuLe Stade assuré de terminer premier du Top 14

Le Stade a finalement concédé sa deuxième défaite de la saison à domicile après celle contre l’Union Bordeaux-Bègles le 29 septembre dernier (12-16). Les suiveurs toulousains préféreront sûrement retenir la première place du Top 14 assurée à deux journées de la fin alors qu’Ugo Mola, lui, devra trouver les raisons de ce non-match qui pourrait bien coûter encore plus cher en cas de récidive en phase finale.  

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