Serez-vous encore entraîneur de l’OM la saison prochaine ? Vos propos tenus vendredi en conférence de presse ont semé le doute…
Je suis très fatigué, la saison a été pesante. Je m’amuse toujours en conférences de presse. Parfois vous me provoquez, je réponds sur le même ton. Vendredi, j’étais assez serein. La saison prochaine ? Je vais parler avec le club, on va analyser les erreurs que j’ai pu faire et définir un programme pour le futur. Ma volonté ? Je suis venu ici sans Ligue des champions. Avec elle, je ne voudrais pas partir. J’ai un contrat mais ça ne veut rien dire pour moi. On doit parler pour voir où on veut aller.
Pourquoi Luis Henrique n’a-t-il pas joué finalement ? Son départ est-il proche ?
La question de son départ est pour le président Pablo Longoria ou le directeur sportif Medhi Benatia. Rowe a fait un gros match, Harit a été malheureux après son expulsion contre Paris. Maupay est un soldat, ça m’attriste qu’il ait eu si peu de temps de jeu. Harit et Maupay méritaient de jouer.
Existe-t-il un vrai risque de vous voir partir si le rendez-vous avec les dirigeants se passe mal ?
Je vais vous dire ce que j’ai dit aux joueurs. Quand j’avais 13-14 au centre de formation de l’AC Milan, mon entraîneur Walter De Vecchi me disait de suivre l’OM et Chris Waddle. C’est là que je suis tombé amoureux de l’OM, j’ai commencé à suivre l’OM pour Chris Waddle. Ma volonté est de rester à 100%. La saison a été lourde, il faut voir les choses de manière objective. Je suis reconnaissant à Frank, Pablo et Medhi. Je n’ai pas envie de partir. Il faut voir quoi faire pour le futur, le programmer et voir quel est le point de départ, parler de manière honnête. Des choses doivent être dites. Je n’ai entamé de discussions avec aucun club. On est 2e, il faut voir ce qu’on va faire.
Qu’est-ce qui pourrait vous rassurer ? Qu’est-ce qui va vraiment peser dans la balance ?
Le mercato est une partie de la discussion. On doit se parler, il y a des choses à améliorer pour aller de l’avant et progresser. On a poussé pour aller en C1. L’objectif atteint, on doit analyser la situation. J’ai des valeurs, des principes sur lesquels je ne fais pas de compromis. Il faut voir comment gérer trois compétitions et programmer tout cela.
Avez-vous discuté de la suite avec McCourt ?
On est très content de l’avoir vu. Il a parlé avec l’équipe à chaque fois qu’il est venu. C’est toujours positif que le propriétaire soit présent et soit heureux.
Quelle est votre principale fierté cette saison ?
La chose la plus belle que j’ai vue est l’orgueil que l’équipe a eu. Quand on est tombé de haut, on a rebondi tout de suite après. Cet orgueil va au-delà de la qualité du jeu. On se souviendra de cette équipe pour ça. Les joueurs ont tout le mérite. Dans cette ville, il y a beaucoup de pression qui te fait réagir, beaucoup de chaos.
Dans quel état finissez-vous cette saison sur un plan personnel ?
Je suis épuisé. Je sais déjà que dans cinq jours le foot me manquera. C’est un stress, mais après trois jours, je n’ai qu’une envie : reprendre.
Greenwood
« Terminer à égalité avec Dembélé est un bel accomplissement mais je suis plus heureux pour la Ligue des champions ! Je n’en veux évidemment pas à Rabiot pour son deuxième but (le Français aurait peut-être pu lui donner une passe décisive, Ndlr), il en a inscrit un super (rires) et il a été important pour nous toute la saison. Ce n’est pas une déception de ne pas finir meilleur buteur. C’était une bonne saison pour moi, j’ai beaucoup marqué et performé, j’ai aidé l’équipe. J’espère rester la saison prochaine ! »