Habib Beye (entraîneur de Rennes) :

« On savait que l’OM nous était supérieur. On a bien démarré dans le match, on est récompensé par le but. Après il y a ce petit momentum que je questionne encore et va tuer le football. Siffler un tel penalty… J’entends les lois du jeu, mais ce genre de penalty décide des matches, ça renverse un stade. M. Pignard s’est laissé embarquer par l’ambiance du stade. Toutes ces décisions pèsent sur un match, même si on a fait trop d’erreurs pour espérer gagner. Mon bilan a été satisfaisant vu les grandes difficultés que connaissait l’équipe. On a été cherché le maintien, l’objectif fixé. Il était difficile de tout changer, on a produit du jeu, on a sorti des joueurs. On va analyser ce que l’on a moins bien fait.

On n’avait pas préparé l’entrée de Steve Mandanda, je lui avais demandé s’il souhaitait jouer. Comme il n’envisageait pas d’arrêter sa carrière, il ne voulait pas vivre de jubilé. J’ai suivi sa volonté. Tous les jours, je lui ai demandé s’il avait changé d’avis. Pendant le match, je l’ai regardé. Ses coéquipiers l’ont poussé à vivre ce moment-là. J’entraîne pour entraîner des joueurs comme lui. C’est un homme exceptionnel. Avoir été son entraîneur est un véritable privilège. »