Le coquin
César Love Shop
Nombreux dans les années 70 et 80, les cinémas X ont tous fermé leurs portes à Lyon. À l’exception d’une petite salle, cachée à l’arrière du César Love Shop, en plein cœur de la Presqu’île. Ouverts tous les jours de 9h à 23 heures, les clients sont entre 10 et 30 chaque jour à visionner des films pornographiques choisis par le vendeur.
L’une des salles de projection à sa réouverture en 2015. Photo Pierre Augros
Le petit
Lumière Fourmi
On commence ce classement par l’un des cinémas les plus vieux et plus petits de Lyon. Ouvertes en 1914 puis rénovées en 2015, les petites salles de 34, 39 et 63 places offrent des films quelques semaines, voire mois, après leurs diffusions dans les salles traditionnelles. On vous recommande d’arriver tôt pour être sûr d’avoir une place et d’être bien placé.
68 Rue Pierre Corneille, 69003 Lyon
L’historique
Institut Lumière
1895, les frères Lumières tournent le premier film de l’histoire du cinéma. 135 ans plus tard, l’Institut Lumière a pris place à l’endroit-même du premier tournage du 7e art. Ne disposant que d’une seule salle, il projette des classiques de toutes les époques et des rétrospectives. On vous conseille également le Musée Lumière accolé pour découvrir l’histoire des frères Lumière.
Rue du Premier Film, 69008 Lyon
La devanture rétro accueille les spectateurs. Photo Laurence Fischer
Le festivalier
Zola
Derrière la façade années 20, une seule salle rétro avec un balcon permet aux spectateurs de découvrir une programmation riche en évènements. Le cinéma organise plusieurs festivals par an comme le Ciné O’Clock, le Festival du Film Court ou les Reflets du cinéma ibérique et latino-américain.
117 Cr Émile-Zola, 69100 Villeurbanne
L’associatif
Bellecombe
Théâtre dès 1898, la salle a commencé à projeter des films durant les années 1970. Depuis, le cinéma est 100% bénévole grâce à une équipe de trente personnes passionnées. Films en VO le mercredi, films d’action le vendredi soir et films grand public le week-end, quatre séances hebdomadaires sont proposées.
61 Rue d’Inkermann, 69006 Lyon
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Le cinéma de quartier se trouve au fond d’ une cour au cœur de Bellecombe. Photo Cathebras – Robert
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La salle accueille presque 270 personnes. Photo Eric Baule
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Le célèbre cinéma dans le quadrilatère de l’église, du CBL et du collège N-D de Bellecombe. Photo Mellot – Joseph-René
L’art et essai accessible
CinéDuchère
Passer la porte de cette étonnante église, construite par un disciple de Le Corbusier et désacralisée en 1993, c’est entrer dans une salle de projection qui milite pour une culture cinématographique accessible à tous. Les films d’art et essai côtoie ceux pour enfants et des long-métrages grand public.
308 Av. Andrei Sakharov, 69009 Lyon
Le meilleur exploitant
Comoedia
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Le cinéma privé comprend depuis 2017 211 fauteuils en plus. Photo Regis Barnes
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Frédérique Duperret et Ronan Frémondière, les duex co-gérants du Comeodia depuis 2021, ont été sacré par le Trophée de l’exploitant en 2025. Photo Regis Barnes
Le cinéma privé profite de son extension en 2017 avec trois nouvelles salles, soit 211 fauteuils en plus, ce qui lui a valu en février 2025 le Trophée de l’exploitant de l’année décerné par Le Film Français. Classé art et essais depuis 2006, il programme des films d’auteurs exigeants à 90%, mais aussi des réalisateurs reconnus et des œuvres plus mainstream.
Le centenaire
Cinéma Saint-Denis
Crée en 1920 par un prêtre, le cinéma Saint-Denis est niché dans une impasse de Croix-Rousse. Devenu, au fil des années, un lieu emblématique de la vie du quartier, il continue de vivre grâce à la cinquantaine de bénévoles quotidiens. Courts et longs métrages sont toujours à l’affiche.
77 Gd Rue de la Croix-Rousse, 69004 Lyon
Roland Stevenot a eu toutes les autorisations pour installer une salle de cinéma en plein air dans la cour du Palais de Justice. Photo Eric Baule
L’aérien
Cinéma du Vieux-Lyon
Cinq soirées où le 7e art se vivra en plein air et gratuit. Tel est le concept original de la première édition du Festival du film européen le « Cinéma du Vieux-Lyon ». Du 19 au 23 juillet 2025, l’association Argaya espère faire vivre le cinéma en dehors des salles obscures.
Le musée
Musée du cinéma et de la miniature
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Dans le Vieux-Lyon, le musée du cinéma et de la miniature permet de découvrir les coulisses du 7e art. Photo Delphine Givord
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Les expositions mettent en avant la pop culture. Photo Salomé Curtil-Romand
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Le petit vagonet ayant servi à la scène de la poursuite dans la mine du film « Indiana Jones » Photo Frédéric Chambert
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La salle se prépare. De gauche à droite: Calista Bellot (nouvelle arrivante à la communication), Laurie Courbier (conservatrice / responsable des expositions), Geoffrey Munoz (ingénieur en technologies de l’information) et Marc-Antoine Bressand (responsable des collections). Photo Delphine Givord
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Julien Dumont, directeur du musée avec la caméra Vistavision de Paramount. Photo Frédéric Chambert
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La reine Alien C’est l’une des plus imposantes du musée : la Reine Alien de James Cameron. Designée par le réalisateur lui-même pour le premier volet en 1986, elle a repris du service en 2004 pour Aliens vs predator et a dû être reconstruite. A l’origine, elle était télécommandée et activée par deux techniciens. Celle-ci est animatronique et entièrement automatisée. Elle « marche » encore d’ailleurs, mais est en cours de restauration après avoir subi les affres de visiteurs indélicats. Photo Delphine Givord
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Le visage de Madame Doubtfire Ce « visage » a une vraie présence. C’est la vraie prothèse portée par le génial Robin Williams pour se transformer en nounou de ses propres enfants dans le film Madame Doubtfire de Chris Colombus (199 3). C’est en fait un assemblage de 13 prothèses (+ perruque) qui nécessitait 4 heures de maquillage ! Elle a été créée par la star du maquillage de cinéma, Ve Neill, à qui elle a d’ailleurs rapporté un Oscar. Elle a été depuis restaurée dans les ateliers du musée. Photo Delphine Givord
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Les premières lunettes d’Harry Potter Le plus célèbre des petits sorciers a sa propre vitrine, avec une baguette magique, la lettre et ses premières lunettes, portées par Harry, alias Daniel Radcliffe, tout petit, dans le premier volet de la saga, Harry Potter à l’école des sorciers (2001) de Chris Columbus. Photo Delphine Givord
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Passez derrière l’écran de projection, c’est ce que propose le Musée du cinéma et de la miniature au cœur du Vieux Lyon. Objets emblématiques, costumes originaux et décors authentiques, tout est fait pour revivre les scènes marquantes de vos films et séries préférés. Les 2000m² du bâtiment, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, accueille également des expositions temporaires thématiques