Après sa blessure au poignet qui l’a écarté des courts pendant près de deux ans, Nick Kyrgios n’a toujours pas réussi à retrouver son meilleur niveau. À 30 ans, le finaliste de Wimbledon 2022 se rapproche doucement de la fin de sa carrière, alors qu’il annonçait en janvier dernier, ne probablement plus disputer l’Open d’Australie.
Un joueur fantasque qui laissera un sentiment de gâchis pour les fans, tant le potentiel était présent.
Invité du The Changeover Podcast, l’Australien n’a aucun regret sur ses accomplissements. Il explique ne jamais avoir rêvé de grandeur, mais qu’il s’agissait avant tout de sortir de la misère sa famille, grâce au tennis.
« Je n’aimais même pas vraiment ce sport. Ma famille, vous savez, mon père est arrivé par bateau de Grèce et ma mère vivait dans les bidonvilles de Malaisie. J’ai compris très tôt que c’était un moyen de prendre soin de ma famille. C’était mon seul objectif. Je n’en avais rien à foutre d’un Grand Chelem ou de quoi que ce soit d’autre. Je jouais parce que je gagnais bien ma vie, et je voulais juste aider ma famille. Mes amis et moi voulions subvenir aux besoins des miens. Et vous savez, parfois, je pense que les gens se disaient : « oh, il ne prend pas ça au sérieux », mais je n’ai pas la personnalité d’un Alcaraz ou d’un Sinner ou d’un Federer. Je veux dire que ces gars‐là sont des athlètes générationnels. La façon dont ils se comportent tout le temps, ils sont presque parfaits. Je sais que ce n’est pas moi. Ce n’était pas non plus mon objectif. Mes parents n’ont plus jamais à s’inquiéter des factures. Je ne changerais rien à ma carrière. Je me suis tellement amusé ».
Publié le dimanche 18 mai 2025 à 14:18