L'Alsacienne Sarah Iliev en conférence de presse. Photo Thomas Toussaint

L’Alsacienne Sarah Iliev en conférence de presse. Photo Thomas Toussaint

 « Je suis un peu triste après cette défaite mais ça va… J’étais encore à Paris il y a deux jours au Centre national d’entraînement quand j’ai appris que j’avais une wild-card pour les IS ce qui m’a fait très plaisir. Le central est énorme, il a y deux ans je n’avais pas l’impression d’être petite sur le terrain mais là, c’était l’inverse. Les infrastructures se sont développées, les vestiaires ont changé, on a nos prénoms sur chaque casier comme à Roland-Garros. C’était déjà bien mais là, tout est mieux. Savoir que les IS gagnent en calibre, ça motive grave : ça donne envie de revenir et cette fois-ci sans wild-card ! »

« Remonter sur le court central m’a rappelé de bons souvenirs, je vois comment j’évolue face à de bonnes joueuses. Et il y a l’ambiance aussi dans les tribunes, ce n’est pas quelque chose que je vis quotidiennement dans les autres tournois, c’est cool. »

 « J’ai fait un bon match, j’y ai eu pas mal d’opportunités, je ne les ai pas saisies et je suis dégoûtée. Mais c’était une bonne expérience. Dolehide est hyper-puissante, je n’ai pas l’habitude de jouer contre des filles comme elle, ça me change vraiment de mes habitudes. J’ai mis du temps à m’adapter mais j’ai loupé des occasions. C’est dur parce que je n’ai pas les solutions tout de suite. Et en plus je ne suis pas trop dans une dynamique où je gagne des matches hyper serrés. Face à de telles adversaires, je sens que je peux les accrocher comme je peux me prendre deux sets. Mais si ma tête est au bon endroit et que le physique va bien, je trouve que j’arrive à faire de bons matchs et que je ne passe pas loin d’un 3e set. »

« Mon service, par exemple, il faut vraiment que je l’améliore. Sur terre battue, vu mon manque de puissance, envoyer du fond du court ce n’est pas forcément là où je vais faire mal. L’idée est de varier plus mon jeu. »

« J’aurais pu oser plus, rentrer plus dans le terrain. Contre ce genre de joueuse, attendre que ce soit elle qui fasse la faute, ça ne marche pas. J’étais un peu trop passive et pas assez agressives par moments. »

Ne pas avoir eu de wild-card pour Roland Garros, j’étais dégoûté mais ce n’est pas moi qui prend la décision et ils doivent avoir leurs raisons.

La suite ? Je pense que je vais m’entraîner à Strasbourg, je suis inscrite dans des tournois 35 000 en Croatie. Vers juillet, il y aura des gros tournois en France.

On ne se voit plus très souvent mais Stéphane me connaît par cœur et m’a bien aidée. ça me rappelle quand je m’entraînais à la Ligue d’Alsace »