Par

Margot Fournie

Publié le

7 avr. 2025 à 14h21

Le moustique tigre est présent sur le territoire de l’Eurométropole depuis 2014. En 2024, il avait colonisé l’entièreté des 33 communes qui composent la collectivité.

Il y a des zones où il pullule. Deux quartiers de Strasbourg ont été particulièrement infestés en 2024. Voici lesquels.

Le moustique tigre est actif partout, mais particulièrement ici

D’après le syndicat de lutte contre les moustiques tigres du Bas-Rhin, c’est à la Roberstau et dans le quartier du Neudorf que l’insecte est particulièrement présent.

« Dans ces deux zones, sa présence a été énormément notifiée sur Si-Lav, le site de signalement de moustique tigre », certifie Laëtitia Delsemme, la responsable du syndicat.

Vidéos : en ce moment sur ActuLa densité de population et les points d’eau nombreux favorisent sa prolifération

Comme raison à la présence accrue de l’insecte dans ces zones, elle évoque « la densité de population et les points d’eau qui sont nombreux. »

En rappelant que ces moustiques « ont besoin de lame d’eau* ou d’eaux stagnantes pour pondre. »

L’Eurométropole a un plan de lutte spécial moustique tigre

Pour endiguer les pontes, les risques de maladie, l’Eurométropole de Strasbourg a un plan de lutte, reposant sur un budget revu à la hausse. Elle l’a présenté le mardi 7 avril.

Dans son plan, il y a l’usage d’actions de sensibilisation.

Mais aussi « le traitement des avaloirs publics et la formation des architectes », expose Françoise Schaetzel, vice-présidente de la collectivité en charge de la santé environnementale.

Une diminution de la population de moustique tigre à la fin de l’été

Dans le quartier de Koenigshoffen, les résultats de cette politique ont été évalués.

« On a constaté une diminution de la population de moustique tigre à la fin de l’été. En septembre, il n’y en avait plus », avance Marie Paris, chargée de missions en santé environnementale pour l’Eurométropole.

Cependant, « il faut au moins cinq ans pour avoir un résultat significatif selon les études scientifiques », rappelle Françoise Schaetzel.

*Une lame d’eau est la hauteur d’eau en millimètres correspondant à la quantité de précipitations tombées sur une surface donnée.

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