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La Première ministre italienne Giorgia Meloni a accueilli dimanche à Rome les discussions entre le vice-président américain J. D. Vance et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Cet échange avait pour but de faire progresser les négociations commerciales entre les États-Unis et l’UE, et von der Leyen a déclaré qu’elle espérait marquer « un nouveau départ » dans les relations transatlantiques.

Dans son discours d’ouverture, l’ex-colistier de Donald Trump a qualifié l’Europe d' »allié important », reconnaissant l’existence de « désaccords, comme c’est parfois le cas entre amis, sur des questions telles que le commerce ».

La cheffe de la Commission a souligné l’importance du partenariat commercial entre les deux parties. « En effet, nous avons la relation commerciale la plus importante au monde, avec plus de 1 500 milliards de dollars par an, et nous sommes très étroitement liés », a-t-telle déclaré.

« Tout le monde sait que le diable se cache dans les détails, mais ce qui nous unit, c’est qu’en fin de compte, nous voulons, ensemble, un bon accord pour les deux parties », a ajouté von der Leyen.

Elle a également profité de l’occasion pour mettre l’Ukraine au centre des discussions et remercier les États-Unis pour leur engagement à stopper la guerre totale menée par la Russie.

Au-delà de l’Ukraine, la question soulevée a été celle de la défense. Von der Leyen a reconnu la nécessité pour les États membres de l’UE d’augmenter leurs investissements en matière de défense, précisant que Bruxelles avait pris des mesures pour faciliter cette démarche. « C’est pourquoi, nous avons permis de mobiliser près de 800 milliards d’euros au cours des quatre prochaines années pour financer les dépenses militaires ».

Plus tôt dans la journée de dimanche, les trois dirigeants avaient assisté à la messe d’inauguration du pape Léon XIV au Vatican.