En vingt ans d’antenne, vous avez empilé des heures de direct ; quel a été le « déclencheur » qui vous a fait dire : « Il faut maintenant tout coucher sur papier » ?

Alain Marschall : Juste avant les gilets jaunes en 2018, l’émission rentrait dans sa quinzième année, avec le succès que l’on connaît. On s’est alors dit que c’était le moment de marquer le coup et de faire un premier livre à ce moment-là en racontant l’Odyssée des Grandes Gueules. Si on nous avait dit il y a vingt ans que l’émission durerait deux décennies, je ne suis pas sûr qu’on l’aurait cru. C’est une aventure un peu hors norme.

Olivier Truchot : Puis pour les vingt ans, on voulait une nouvelle fois marquer le coup et que l’on raconte les nouvelles Grandes Gueules, avec des histoires à raconter.

En studio, on vous sent souvent instinctifs ; que révèle l’écriture qui ne transparaît jamais à l’antenne ?

Olivier Truchot : L’écriture cela permet de figer les choses et de faire le portrait des Grandes Gueules, ce qu’on ne peut pas faire à l’antenne. Il y a des révélations sur nos GG et leurs histoires dans ce livre. Les auditeurs vont découvrir des choses qu’ils ne savaient pas.

Après deux décennies côte à côte, qu’est-ce qui continue à vous surprendre l’un chez l’autre ?

Alain Marschall : Je dirais la manière dont on continue à dynamiser l’émission, à surprendre quelques fois avec des fous rires, avoir des bonnes idées de sujets. Et trouver des Grandes Gueules comme Emmanuel de Villiers. C’est peut-être ça le plus motivant. On se dit qu’on a encore la main et que l’on sait bien repérer.