Camille, Simon et Margaux sont prêts à partir à l’aventure. Les trois compères de 23, 23 et 25 ans participent cette année à l’Europ’raid. Le concept : partir faire un tour d’Europe en voiture, à bord d’une Peugeot 205. Pendant trois semaines, à partir du 1er août 2025, ils traverseront vingt pays. Ils longeront principalement la mer Méditerranée par le sud et remonteront par le centre de l’Europe de l’Est pour finir à Paris.

En plus de l’aspect aventure et touristique, le voyage comporte également une vocation humanitaire. « C’est une idée que l’on a eue lors d’un précédent voyage avec Camille, explique Margaux. On voulait faire de l’humanitaire mais on ne savait pas trop comment s’y prendre. Ma cousine avait fait l’Europ’raid l’année dernière. On s’est renseigné et ça nous a plu. »

70 kg de matériel à emporter

Le projet lancé, il faut trouver une troisième personne pour les accompagner. Elles proposent à Simon. « On est très souvent tous les trois, confie-t-il. Au début, je me suis dit que ça allait être compliqué de poser trois semaines de vacances en août. Au final, je me suis arrangé. »

Ils feront donc partie de la centaine d’équipages participant au défi. « On se suit tout le long, explique Margaux. On bivouaque avec tout le monde le soir. La journée, on fait ce que l’on veut, c’est libre. »

À deux mois et demi du départ, les trois amis ne sont pas encore tout à fait prêts. « Il y a pas mal de choses à prévoir, développe Camille. Déjà, il faut environ 70 kg de matériel, pour les dons. Ensuite, il faut récolter des fonds. L’inscription coûte plus de 3.000 euros pour trois et il y a toutes les dépenses sur place. En tout, nous avons budgétisé le voyage à environ 6.000 euros. » Pour l’instant, leur voiture se refait une beauté au garage. Elle sera décorée tout en vache, d’où le nom de l’association créée par les trois amis : Raid’meuh.

La Peugeot 205 qui participera à l’Europ’raid.

La Peugeot 205 qui participera à l’Europ’raid.
© (Photo fournie par les participan)ts

Sur place, Europ’raid gère l’encadrement, s’occupe de réserver des bivouacs, fournit une voiture technique pour suivre les concurrents.

« Il y a plein d’endroits que l’on veut visiter »

Si le trio est déjà parti à Londres, c’est la première fois, qu’ils organisent un voyage aussi long. Chez eux, pas de stress, uniquement de l’excitation. « On a envie d’y être bien sûr, sourit Camille. Même s’il y a plein d’inconnues. Par exemple, on va être super serrés dans la voiture. Il ne faut pas oublier qu’en plus des 70 kg, il faut mettre nos affaires pour trois semaines. Et on est trois. Ça va être marrant. »

L’excitation aussi de découvrir de nouveaux lieux dans une zone où ils ne sont jamais allés. « En plus des quatre pays dans lesquels on fait de l’humanitaire (Macédoine du Nord, Albanie, Bulgarie et Roumanie), il y a plein d’endroits que l’on veut visiter, assure Margaux. Par exemple, moi j’ai envie d’aller en Pologne pour voir les camps de concentration. »