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Le président du Conseil européen António Costa, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen et la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas ont rendez-vous à Londres.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer accueille lundi un sommet inédit pour discuter les détails d’un partenariat renforcé avec les Européens, cinq ans après le Brexit.
Le leader travailliste a déjà fait savoir qu’un pacte de sécurité avec l’UE était l’une des priorités de son gouvernement. L’UE a également convenu qu’une collaboration plus étroite en matière de défense avec la Grande-Bretagne était nécessaire, compte tenu de la situation géopolitique actuelle.
Londres pourrait ainsi négocier l’accès des entreprises britanniques à des projets de défense communs dans le cadre de l’Action pour la sécurité en Europe (SAFE), un mécanisme de prêts pouvant mobiliser jusqu’à 150 milliards d’euros.
Toutefois, une deuxième série de questions, plus épineuses, devrait également être abordée lors du sommet de Lancaster House, siège du Foreign Office. Le Royaume-Uni souhaite un allègement des contrôles et de la bureaucratie encadrant les exportations de denrées alimentaires et de produits sanitaires et phytosanitaires (SPS). En contrepartie, la Grande-Bretagne devra se conformer aux réglementations de l’UE, supervisées par la Cour européenne de justice. L’UE souhaite également qu’un nouveau programme de mobilité permette aux jeunes de 18 à 30 ans de travailler et d’étudier au Royaume-Uni.
Une pierre d’achoppement de longue date concerne la pêche, l’UE cherchant à étendre les conditions d’accès aux eaux britanniques pour ses pêcheurs en échange d’un allègement des contrôles alimentaires.