Sa rupture avec les Européens sur l’Ukraine et son rapprochement avec Donald Trump ont marginalisé la présidente du Conseil italien.

La rencontre surprise organisée hier après-midi par Giorgia Meloni entre le vice-président américain, JD Vance, et la présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, après la messe d’intronisation du pape Léon XIV suffira-t-elle à faire revenir l’Italie dans le jeu diplomatique ? « Comme je l’avais proposé il y a un mois à Washington, expliquait tout sourire la présidente du Conseil italien, je suis fière d’accueillir les deux leaders pour relancer un dialogue. » Ce n’est pas le sommet de réconciliation à Rome qu’elle espérait organiser. Mais « c’est un début », dit-elle. La veille, elle recevait le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, qui, pour mettre un terme aux mauvaises rumeurs, affirmait que l’Italie restait bien un « partenaire stratégique de l’Allemagne ».

Car depuis le succès médiatique de sa visite à Washington, Giorgia Meloni a été comme éclipsée de la scène. Le « pont » qu’elle prétend être entre l’Europe et Donald Trump a été relégué…

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Le Figaro

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