CHRONIQUE – L’UE n’engage pas les initiatives qui permettraient de relancer le capitalisme européen. Et sous la pression de sa bureaucratie, elle refuse de revenir sur les erreurs qui ont ruiné son agriculture et son industrie.

L’Union européenne se trouve dans une situation paradoxale. D’un côté, elle est télescopée par les chocs qui se multiplient et qui remettent en cause non seulement ses institutions et ses règles mais ses valeurs. De l’autre, elle dispose d’une chance unique de renouer avec son histoire et son destin en incarnant et défendant la liberté politique et économique dans le XXIe siècle.

Pour cela, l’Union européenne, fondée sur le principe que la paix se construit autour du droit et du commerce, doit se transformer en puissance, capable d’assurer sa sécurité. Et ce autour de trois grandes priorités. La production et la compétitivité tout d’abord, ce qui suppose d’améliorer tous les facteurs de production afin de recréer des avantages comparatifs. La défense ensuite, qui impose de mettre en place un plan de réarmement et une préférence européenne pour répondre à la menace de la Russie et du djihadisme comme à l’alignement des États-Unis sur les empires autoritaires. La souveraineté enfin, à travers…

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Le Figaro

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