Avant l’affaire Polesi , en début de mandat, « il y en avait cinq devant elle dans la liste », se souvient Carole Santamaria. « Je n’étais pas en position éligible et c’était mon choix », avance la future conseillère. « J’ai participé activement à la construction du projet, à la constitution de la liste. Mais je ne me voyais pas élue. Pour moi, il fallait être à la fois plus aguerrie et plus disponible. »
Une militante prudente et tiraillée
Ce mardi 13 mai, à quelques heures d’un entretien avec la maire Jeanne Barseghian pour discuter des derniers détails, on sent l’élue partagée sur ce qu’elle ressent à l’idée d’entrer le lundi suivant au conseil municipal.
À 46 ans, cette militante féministe, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation, responsable syndicale CGT insertion probation 67, a pourtant un peu de bouteille. Active depuis plus de deux ans au sein du piquet féministe, elle a auparavant participé à la création de l’ Assemblée écologique et citoyenne. Mais cette…