Le phénomène a été repéré par les autorités il y a plus de dix ans, mais il s’est révélé toujours actif en mars 2025. En l’espace de dix jours, la police judiciaire [PJ] a décelé le modus operandi de réseaux internationaux de trafic de mineurs, d’abord à l’aéroport de Lisbonne, puis à celui de Porto.

Le constat est clair : le Portugal sert de plaque tournante à l’envoi d’enfants venus d’Angola, de Guinée, du Congo ou du Ghana dans divers pays européens, dont la France, la Belgique et la Suisse.

Des “mules” d’êtres humains

Premier cas le 11 mars. Après plus de sept heures de vol depuis Luanda, une femme luso-angolaise de 40 ans et un adolescent angolais de 15 ans se préparent à passer la frontière à l’aéroport de Portela, à Lisbonne.

Le mineur possède un titre de voyage unique portugais [un document de voyage délivré en urgence aux ressortissants portugais qui se retrouvent à l’étranger sans papiers] qui, après son entrée sur le territoire, lui permettra d’obtenir des documents portugais et le droit de circuler librement dans l’espace Schengen.

Son identité soulève cependant des doutes chez les policiers de la PSP [police de sécurité publique]. L’unité nationale de lutte contre le terrorisme de la police judiciaire est appelée, et

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Expresso (Lisbonne)

Lancé en 1973 par un député salazariste “libéral”, le premier journal moderne pour Portugais cultivés a séduit par sa qualité et son indépendance. Sa principale originalité vient de son format, proche de celui d’un quotidien. “Express” est devenu en 2017 le titre de presse le plus lu du Portugal, quotidiens et hebdomadaires confondus. Dans ses pages, on retrouve la plume de grands noms du journalisme portugais, quelle que soit leur sensibilité politique.

À la fin d’août 2018, plus de 86 000 exemplaires d’Expresso étaient vendus chaque samedi, avec ses suppléments Economia et la revue E, consacrée aux reportages au long cours et aux sujets essentiellement culturels. Sur le web, Expresso est aujourd’hui leader des journaux digitaux payants. Une édition quotidienne est proposée à 18 heures, dont 25 000 exemplaires sont écoulés chaque jour. Divers podcasts sont également proposés en ligne.

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