Ce dimanche soir en clôture de la 24e journée, le Stade Rochelais a largement battu une équipe de Montpellier brouillonne (47-18) et prend la 5e place du classement.
La bonne opération est signée La Rochelle. Mal embarqués en début de saison, les coéquipiers de Grégory Alldritt ont facilement remporté un match important dans la course à la qualification face à Montpellier ce samedi soir (47-18) et montent à la 5e place.
Le plan de jeu de Montpellier, qui ne comptait pas rentrer à vide, semblait pourtant bien compris par les joueurs Joan Caudullo. Mettre la pression par le pied dans le camp rochelais, gêner l’alignement adverse en touche et se montrer efficace comme sur le premier essai de Moustin (3’), bien servi par Léo Coly.
Seulement quand La Rochelle entre dans son match, les Montpelliérains perdent le fil. Sans munitions en attaque, les visiteurs sont asphyxiés dans leur camp et subissent les vagues rochelaises. Avec seulement 4 secondes passées dans les 22 mètres adverses en 40 minutes, difficile de rivaliser. Et après avoir buté sur une bonne défense montpelliéraine dans l’axe du terrain, les Maritimes écartent sur l’aile gauche où le duo Nowell-Leyds combine pour donner l’avantage au club à La Caravelle.
Montpellier impuissant
Retrouvée depuis un mois, la force collective rochelaise fait mal au MHR, inlassablement repoussé dans ses 22 mètres par le pied de Leyds, Dulin et Hastoy. Et à force de ne pas pouvoir jouer, les Héraultais se mettent à tenter le diable. Maël Moustin tente ainsi de relancer depuis son en-but… Trop présomptueux face à ces Rochelais et Atonio qui récupère le ballon après un bon contre-ruck. 30 secondes plus tard, Thierry Paiva aplatit en force le deuxième essai des Maritimes (33’, 17-8).
En totale confiance ces dernières semaines, les Rochelais n’ont cependant pas oublié les périodes sombres vécues cette saison. Alors avant de penser à un éventuel bonus offensif, Antoine Hastoy augmente l’écart. D’abord par une pénalité puis, comme il l’a fait à Vannes la semaine dernière, par un drop après la sirène de la première période (40’, 23-8).
Le bonus offensif a vacillé
La pause n’y change rien et Montpellier continue de passer son match dans sa moitié de terrain et subit encore et toujours. Forcément, les Héraultais craquent encore, par deux fois. D’abord sur un maul, conclu par Levani Botia puis sur un numéro au pied, tel un footballeur, d’Antoine Hastoy, pour offrir le 4e essai à Leyds. Mais La Rochelle baisse le pied, commet des fautes et doit, pour la première fois du match, défendre dans ses 22 mètres. À la faute sur un maul devant leur en-but, les Rochelais concèdent un essai de pénalité et perdent le bonus offensif.
Mais sur l’ultime action, dans une séquence de près de deux minutes, Jack Nowell profite de la fatigue adverse pour accélérer et faire la différence. Quelques secondes plus tard, Brice Dulin fait exulter Marcel-Deflandre pour l’essai du bonus, face à une défense montpelliéraine largement en retard.
Dans une course au Top 6 plus serrée que jamais, ce point pourrait avoir une valeur déterminante. En attendant, le Stade Rochelais remonte à la 5e place du Top 14 et est plus que jamais en course pour les phases finales.