Il balaie l’hypothèse d’un revers de la main : « Ce n’est pas l’option que nous avons choisie. » Patrick Amico, adjoint au logement à la mairie de Marseille, n’est pas réceptif aux appels répétés du directeur d’Airbnb, selon qui « il faut réfléchir à des quotas par quartier », afin d’endiguer la crise du logement, pointant les quartiers prisés par les touristes du Panier (2e) ou d’Endoume (7e).

« Là, on a intérêt à limiter la location meublée de tourisme, reconnaissait pour Airbnb Clément Eulry, en s’attaquant à l’extrême minorité – moins de 1% du parc immobilier marseillais sur Airbnb – de biens loués toute l’année ou presque sur les plateformes, et qui sont donc en concurrence avec le logement. Et en ciblant les investisseurs locatifs qui doivent se tourner vers la longue durée. »