Du côté de Lewis Hamilton, le Japon a poursuivi des débuts en dents de scie pour le Britannique au sein de sa nouvelle écurie. Toujours en période d’acclimatation, le septuple champion du monde a effectué une course solitaire. Qualifié huitième, il a rapidement doublé la Racing Bulls d’Isack Hadjar mais n’a pas été en mesure de rivaliser avec les autres monoplaces le précédant. Il termine septième du troisième rendez-vous de l’année, sa meilleure performance en rouge, hors Sprint.

Si la Ferrari SF-25 n’est pas encore en capacité de conquérir les avant-postes face aux McLaren, c’est surtout de la comparaison avec son coéquipier Charles Leclerc dont souffre Lewis Hamilton. L’Anglais s’est largement fait dominer par le Monégasque tout au long du week-end puisque le numéro 16 a terminé au pied du podium, treize secondes devant le Britannique, puisant le maximum de ce que sa monoplace pouvait offrir. Pour expliquer cet écart, Lewis Hamilton a invoqué une différence entre les deux montures de la Scuderia.

« J’espère vraiment que lors de la prochaine manche, il y aura des changements positifs. Au cours des trois premières courses, il y a eu un léger déficit entre les deux côtés du garage sur un élément de ma voiture, a confessé Lewis Hamilton après la course, tout en restant évasif. L’équipe est consciente de cette différence mais n’est pas en mesure de l’expliquer. Quand les évolutions arriveront, j’espère que cela sera réglé et que cet écart entre les deux voitures disparaîtra.»

Au regard de ce problème dévoilé, l’Anglais se satisfait de sa septième place, considérée comme le maximum atteignable. « J’ai fait de mon mieux aujourd’hui. J’étais vraiment en manque de rythme par rapport aux voitures devant moi. Avec ce que j’avais, c’était le meilleur résultat possible. »

Toujours un problème de taille 

Depuis le début de la saison, la Ferrari souffre d’une hauteur de caisse difficile à régler. En raison de l’effet de sol utilisé par les monoplaces actuelles, davantage les voitures sont basses, davantage elles performent. Le problème étant que la SF-25, réglée à ras le sol, frotte le bitume à haute vitesse et use son patin, cela ayant pour conséquence de le faire passer sous l’épaisseur autorisée. Ce processus a d’ailleurs été la raison de la disqualification de la voiture n°44 en Chine.

Afin de se prémunir d’une bévue similaire, Ferrari est dans l’obligation de surélever sa monoplace, lui faisant perdre un temps au tour précieux, car en Formule 1, hauteur de caisse et performances ne font pas bon ménage. « Oui, nous sommes plus haut que ce que nous voudrions, a expliqué le natif de Stevenage au micro de Sky Sports à la suite des qualifications sur le circuit de Suzuka.

En réaction à ce désagrément de la SF-25, de nouvelles pièces devraient être apportées prochainement. « Nous avons détecté un problème sur la voiture qui n’était pas performante depuis trois courses. J’espère donc que lorsque ce sera réglé, je commencerai à obtenir de meilleurs résultats », espère Lewis Hamilton.

Un nouveau plancher pourrait être apporté dès Bahreïn afin de palier les points faibles de la SF-25, de quoi remettre dans le match Ferrari ? Les réponses ne se feront guère attendre, la Formule 1 pose ses bagages à Sakhir (Bahreïn) dès ce week-end, du 11 au 13 avril.

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