L’antenne GIGN de Nantes est en cours d’intervention ce lundi matin 19 mai à Saint-Brevin-les-Pins : un homme, âgé de 62 ans, est retranché dans son domicile, avenue de la Croix-du-Sud, à l’angle du pont Renaud, depuis hier soir, dimanche 18 mai. Une information d’ Actu.fr que Ouest-France s’est fait confirmer par la mairie de Saint-Brevin et par la gendarmerie.
« Il souffre d’une pathologie mentale »
Hier, vers 16 h 30, les gendarmes de Saint-Brevin se sont déplacés au domicile de ce sexagénaire pour une interpellation après des menaces de mort sur ses voisins. Il a menacé les militaires et s’est retranché chez lui avec une arme à feu.
D’après une voisine, c’est un monsieur qui vit seul, sur une grande propriété. Il est devenu très agressif depuis la mort de sa maman, il y a quelques années. Il souffre d’une pathologie mentale. Il s’est imaginé que les voisins, qui avaient acheté la maison, sont des squatteurs. Depuis, il les harcèle, les insulte.
Retranché depuis plus de 18 heures
Vers 12 h 15, ce lundi, une gendarme approche des personnes présentes, avec un casque sur les oreilles. Elle demande au petit groupe de reculer : le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) tire quatre grenades. De chez moi j’ai entendu des détonations, je suis venu voir ce qui se passe, dit un habitant. J’ai reçu un message ce matin disant que le gaz avait été coupé.
On entend au loin parler au mégaphone. La maison du sexagénaire retranché se trouve derrière un petit bois. Le riverain précise qu’il y a quelques maisons dans cette zone, des petits pavillons. On n’a pas l’habitude de voir le GIGN en action à Saint-Brevin, c’est très calme d’ordinaire. 12 h 30, une nouvelle détonation résonne.
13h10 : les pompiers arrivent sur place. Ouest-France
Les résidents du foyer de vie pour adultes handicapés confinés
Par mesure de sécurité, le gaz est coupé dans le quartier, et les 24 résidents du foyer de vie pour adultes handicapés de Pont-Renaud, qui se trouve juste en face, sont confinés dans l’établissement. Prévenus par la direction depuis hier soir, les agents ont pris leur service, comme cette auxiliaire de vie qui s’y rend à 13 h : Pas le choix, il faut bosser, ces personnes ont besoin de nous.