Alors que Tours vient de remporter le championnat de France ce samedi 17 mai, le MHSC-VB ne sait toujours pas s’il disputera, avec le TVB, la prochaine Ligue des champions. Cela dépend de la présence des clubs russes en C1, exclus de la compétition depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.

10 000 € pour une victoire, 5 000 € la défaite, 125 000 € en cas de demi-finale, 500 000 € le sacre : les retombées économiques d’une participation en Ligue des champions de volley sont alléchantes, d’autant plus qu’elles font passer un club dans une autre dimension, au moins pour une saison.

Le MHSC-VB fixé fin mai

Malgré sa première place du championnat français, le MHSC-VB n’est pas encore officiellement qualifié pour la prestigieuse compétition européenne. Le club montpelliérain est dans l’attente de la décision de la Confédération européenne de volley-ball (CEV), qui a suspendu les clubs russes de toutes les compétitions européennes depuis l’invasion russe du territoire ukrainien le 24 février 2022.

Alors que les pourparlers entre Kiev et Moscou ont tourné court ce vendredi 16 mai, l’évolution de la situation géopolitique en Ukraine dans les prochaines semaines sera cruciale sur la décision de la CEV. Pour l’instant, la LNV n’a reçu aucune information sur une éventuelle réintégration des clubs russes. La CEV a assuré au journal L’Équipe que la décision sera prise « au moment des inscriptions pour les prochaines Coupes d’Europe, probablement à la fin du mois », voire même autour du week-end du Final Four… qui vient de se conclure.

Trois renforts de taille en cas de Ligue des champions

Parmi les trois strapontins russes initiaux, un ticket pourrait, comme lors des trois dernières éditions, être redistribué à un club français. C’est le MHSC-VB, premier de la saison régulière de Marmara SpikeLigue, qui en bénéficierait.

Une qualification en Ligue des Champions est un paramètre déterminant dans la planification du budget de la saison 2025-2026.

En plus de son prestige, la C1 garantit six matches aux participants (au moins 30 000 € de prize-money) pour la phase de groupes, contre deux pour la Coupe de la CEV (5 000 € en cas d’élimination avant les quarts-de finale), compétition dans laquelle serait reversé le MHSC-VB si les clubs russes étaient réintégrés. Pour rappel, si Montpellier a terminé en tête de la saison régulière, c’est Tours qui a remporté le titre national à l’issue des phases finales, et a donc validé sa place en C1.

Jean-Charles Caylar, président du MHSC-VB, n’a d’ailleurs pas confirmé les signatures du central des Bleus Quentin Jouffroy, du passeur argentin Matias Sanchez et du pointu allemand Simon Hirsch. Le président montpelliérain devrait bientôt être fixé sur la coupe d’Europe que son club disputera, pour finaliser ces trois arrivées, et peut-être revoir la Ligue des champions pour la première fois depuis 2022 (5 défaites, 1 victoire).