Une première consultation publique sur une demande d’octroi d’un permis exclusif de recherche de mines concernant vingt communes, dont neuf en Ille-et-Vilaine, en pays de Redon — Bains-sur-Oust, La Chapelle-de-Brain, Langon, Renac, Saint-Anne-sur-Vilaine, Saint-Just, Saint-Ganton, Sainte-Marie, Sixt-sur-Aff —, s’était déroulée du 24 juin au 22 juillet 2024. Sans faire beaucoup parler d’elle, selon les opposants. Près d’un an plus tard, les personnes qui le souhaitent ont une nouvelle possibilité de s’exprimer alors qu’une deuxième consultation publique s’est ouverte lundi 19 mai 2025 et durera jusqu’au 18 juin 2025.
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Une réunion la semaine dernière entre des élus le préfet du Morbihan
Cette deuxième chance a lieu après une réunion avec le préfet du Morbihan lundi 12 mai à laquelle des élus du Morbihan et d’Ille-et-Vilaine ont participé. Ils étaient tous de communes concernées par la demande de permis exclusif de recherches de mines de la start-up morbihannaise, Breizh Ressources, filiale d’un groupe canadien, Aurania Resources, société spécialisée dans l’extraction minière et la recherche de métaux précieux. Baptisée Taranis, cette demande de permis s’étend sur plus de 350 km2 et vingt communes du pays de Redon et au-delà, et a pour objectif de rechercher la présence de quarante métaux.
Une vive inquiétude
Cette réunion en préfecture était organisée dans un contexte de vive inquiétude de la part d’habitants : un collectif Stop Taranis s’est créé et l’opposition s’organise avec l’aide de l’association Eau et rivières de Bretagne. Mais aussi d’élus alors que beaucoup de conseils municipaux ont voté des avis défavorables, à dimension seulement consultative.
Les Confédérations paysannes des départements concernés ont, elles, déjà fait savoir, dans un communiqué, qu’elles sont opposées à ces projets miniers. Elles pointent notamment « l’absence d’études d’impacts, notamment sur l’eau ».