DÉCRYPTAGE – Le dernier voyage de Trump dans trois monarchies pétrolières, notamment l’Arabie saoudite, indique une nouvelle approche américaine, moins messianique et plus pragmatique, tout en réduisant l’influence du premier ministre israélien.

George W Bush avait essayé de transformer le monde arabe. Barack Obama avait tenté de s’en éloigner. Donald Trump y ramène les États-Unis avec un réalisme assumé. Le voyage de Trump dans les trois monarchies pétrolières du Golfe, premier déplacement officiel de son second mandat, a été l’occasion de dévoiler les nouveaux principes diplomatiques d’un président qui a entrepris de redéfinir le rôle des États-Unis dans le monde.

Le style de Trump occulte parfois ce que sa politique peut avoir de classique. Loin d’être une complète rupture, la politique moyen-orientale renoue avec certains fondamentaux de la diplomatie américaine dans la région. L’Arabie saoudite s’est vue confirmée comme allié central de Washington. Et si Israël continue de bénéficier de la défense américaine, Trump a rappelé en ne l’incluant pas dans sa tournée que les États-Unis font passer avant tout leur intérêt : celui d’un Moyen-Orient pacifié, des marchés pétroliers stables et des contrats commerciaux, en particulier…

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Le Figaro

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