Publié le
20 mai 2025 à 7h24
Un lieu dédié à la protection animale. Ce mercredi 21 mai 2025, la ville de Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne) lancera officiellement le chantier de construction de sa maison de l’animal et du biotope. Un « équipement pionnier », qui regroupera « tous les aspects de la lutte » en la matière, promet la municipalité. Accueil d’animaux abandonnés, soins vétérinaires, refuge pour la faune sauvage… À quoi s’attendre ?
Soins vétérinaires, refuge et lieu d’accueil
La future maison, dont le coût de construction s’élève à 5 millions d’euros, est située près du Fort de Champigny, sur l’avenue de Coeuilly. Pour mener à bien ce projet, la ville a bénéficié de subventions de la région Île-de-France, de la Métropole du Grand Paris et du département du Val-de-Marne. Elle devrait ouvrir ses portes au premier semestre 2026.
Plusieurs activités y seront développées : « soins vétérinaires pour les animaux domestiques et la faune sauvage », « lieu d’accueil pour les animaux abandonnés » et « refuge pour la faune sauvage« , développe la mairie.
Le lieu sera notamment ouvert aux propriétaires d’animaux en difficulté financière afin qu’ils puissent faire soigner leur compagnon à quatre pattes. Sur le volet plus pédagogique, des actions de sensibilisations seront dispensées. Une place sera faite aux associations de protection animale.
Un engagement de longue date pour la cause animale
Plusieurs exigences techniques ont été prises en compte dans l’élaboration du plan architectural de la maison : « accessibilité, confort des animaux, performance thermique, renouvellement d’air, intégration dans l’espace boisé, facilité d’exploitation-maintenance, réduction des coûts d’entretien-maintenance », liste la ville.
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Ce projet répond à l’engagement de la commune en faveur de la cause animale, initiée en 2014 avec la création d’une délégation dédiée à ce sujet. Il s’est concrétisé à travers plusieurs mesures. Outre les subventions d’aides versées aux associations de protection animale, la ville a équipé en juin 2024 un agent de sa Police municipale d’un lecteur de puce pour identifier les animaux perdus ou errants.
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