Il avait suscité l’indignation pour avoir appelé à « effacer Gaza » et à « ne laisser aucune âme qui vive » dans l’enclave après les attaques du 7 octobre 2023. Le jour même de la tragédie, sur son compte Instagram, il avait également écrit : « Gaza doit brûler ». Le chanteur israélien Eyal Golan s’est produit en concert lundi soir au Dôme de Paris, devant plus de 4 000 personnes.
Sur la base de vidéos de spectateurs diffusées sur les réseaux sociaux et que l’Humanité a recoupé, des visuels à la gloire de l’armée israélienne ont été projetés durant le show. On y distingue notamment des soldats et des chars, ainsi qu’un message en hébreu : « Israël est vivant ».
Un soutien au génocide
Au même moment, les bombes israéliennes continuaient de pleuvoir sur la bande de Gaza, emportant des dizaines de civils palestiniens. Un bilan macabre qui se répète quotidiennement avec plus de 53 000 morts alors que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou poursuit son plan de conquête totale du territoire palestinien.
Eyal Golan montera de nouveau sur scène mardi, toujours au Palais des Sports. Comme lundi soir, un important dispositif de sécurité a été mis en place par la Préfecture de police aux abords de la salle. Dès le mois d’avril, le groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale avait appelé à l’interdiction de ces deux événements, les qualifiant de « porte-voix pour les soutiens du génocide ».
Un appel également relayé par le mouvement Union juive pour la paix (UJFP) et le collectif juif décolonial Tsedek. Une manifestation réunissant une cinquantaine de personnes s’est tenue lundi dans le XVe arrondissement de Paris, en présence des députés LFI Jérôme Legavre et Thomas Portes, pour dénoncer le maintien des concerts.
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