L’accueil des urgences a dû être délocalisé temporairement samedi soir à la suite de ces symptômes soudains mais dont l’origine est toujours inconnue.

Des soignants de l’hôpital pour enfants de Lenval à Nice (Alpes-Maritimes) ont été pris de mystérieuses céphalées et nausées, samedi soir, nécessitant l’intervention des sapeurs-pompiers en raison d’une suspicion d’intoxication au monoxyde de carbone. 17 membres du personnel ont été pris en charge puis autorisés à regagner leur domicile, ont relaté les pompiers. Les jeunes patients et leurs parents ont en revanche pu rester à l’hôpital.

L’origine de ces symptômes soudains reste inconnue, encore ce lundi, l’hypothèse du monoxyde de carbone ayant été rapidement écartée après des premières mesures réalisées dans l’air ambiant. Des contrôles internes se poursuivent, indique l’hôpital Lenval, pour essayer d’en trouver la cause exacte.

Par précaution, l’accueil des urgences, situé au niveau moins un, avait été déplacé au rez-de-chaussée samedi soir tandis qu’une autre salle, au quatrième étage, avait aussi été fermée. Les salles opératoires sont néanmoins restées fonctionnelles le temps de l’intervention, pour laquelle 45 pompiers ont été mobilisés.

Soufre en petite quantité

Ces derniers n’ont relevé qu’une «très faible quantité de molécule de soufre», qui semble être insuffisante pour expliquer ces maux de tête. Des agents du réseau de gaz (GRDF) sont aussi intervenus sans détecter un quelconque problème particulier à ce stade. L’organisation est «revenue à la normale», rassure l’établissement, même si une «vigilance en interne» est de mise.

Un phénomène similaire s’était produit, jeudi dernier, dans l’école de la commune du Tignet, dans l’ouest des Alpes-Maritimes. Plus de 70 personnes, pour la majorité des enfants d’entre 4 et 9 ans, avaient été prises de surprenants maux de tête et vomissements. Mais là aussi, l’origine de ces symptômes est restée sans explication, la piste du monoxyde de carbone n’ayant pas non plus été retenue après plusieurs analyses.