Posted On 20 mai 2025
Toute la police Municipale de Grenoble était mobilisée hier pour protéger la majorité municipale. Il n’y a avait rien de mieux à faire pour elle en faveur de la sécurité des Grenoblois. Comme si les collectifs pacifiques de commerçants et de grenoblois mécontents de la politique municipale pouvaient représenter un danger quelconque.
Plus de 300 personnes étaient rassemblées devant la mairie avant le Conseil Municipal derrière les banderoles des divers collectifs représentants les victimes de la politique municipale. Rues de Strasbourg, jeanne d’Arc, Washington, Berriat, Notre Dame-Sainte Claire, Hoche…
Jean-Noël Pusel, le Président de l’Union de Quartier Abbaye-Jouhaux qui semblait coordonner donnant la parole à chacun sur les escaliers de l’hôtel de ville. Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Charah Bentaleb , Chérif Boutafa et Clément Chappet du groupe d’opposition étaient présents pour écouter les interventions et soutenir les collectifs.
Jean-Noël Pusel , Président de l’Union de Quartier Abbaye-Jouhaux, défenseur de l’avenue Jeanne d’Arc et une partie des manifestants devant l’hôtel de ville
DES GRENOBLOIS SE HEURTENT À DES PROBLÉMATIQUES INSOLUBLES
Chacun a répété les problématiques insolubles auxquelles ils se heurtent. Notamment la suppression systématique du stationnement qui assèche la fréquentation et rend difficile la vie de nombreux habitants. La fermeture du Parking relais de l’esplanade ajoutée à la décision de supprimer celui de la place Valentin Haüy à Hoche a aggravé le mécontentement. Dans ce dernier quartier où la délinquance a pris le pouvoir et est abritée par la fermeture de l’entrée côté Agutte Sembat en particulier. Mais pas que.
DES HOMMES MODÉRÉS QUI VEULENT SEULEMENT ÊTRE ENTENDUS
Parmi les témoignages, celui, émouvant d’une commerçante d’une rue de la vieille ville, expliquant que son père âgé et dépendant ne puisse plus accéder à son commerce, ce qui était son plaisir et sa raison de vivre.
Outre le Président Pusel, les autres collectifs étaient représentés par Bruno de Lescure (Berriat), Bernard Mure-Ravaud, le célèbre fromager de la rue de Strasbourg, André Rocher (Washington), Erick Chatel (Hoche) Bruno Salagnat (place de Metz)… des hommes modérés qui demandent seulement d’être entendus.
PIOLLE FERME LA MAIRIE À UNE PARTIE DES GRENOBLOIS
Fidèle à sa méthode, afin de faire monter la tension, la municipalité a refusé toute écoute, tout dialogue. Tous les collectifs jusque-là (bibliothécaires, théâtres , logement…) pouvaient pénétrer le hall de la mairie. Certains envahissant la salle du Conseil Municipal sans que jamais une plainte ne soit déposée. Le barrage interdisant l’entrée du Conseil a incité une partie des manifestants à le franchir pour aller tambouriner contre le mur de la salle où se tenait le Conseil Municipal.
Une partie des protestataires s’est introduit dans le hall de l’hôtel de ville (vidéos de Guizmaths sur TikTok)
UN CRIME DE LÈSE-MAJESTÉ : « PIOLLE DÉMISSION »
Un crime de lèse Majesté pour le Grand Timonier qui a pourtant laissé envahir la salle du Conseil Municipal à de nombreuses reprises par les bibliothécaires où les étrangers en situation irrégulière avec son entier soutien. Celui qui soutient toutes les violences d’extrême gauche a l’épiderme extrêmement sensible quand des populations expriment un point de vue différent du sien.
D’autant que le slogan « Piolle démission » a été scandé à plusieurs reprises. Pour France 3 ça devient « une intrusion, des insultes, des débordements » et la ville dénonce « des actes violents » et dépose plainte ! Des policiers municipaux auraient été bousculés au passage « dont deux légèrement blessés ». On imagine qu’ils sont peut être tombés. Si l’extrême gauche grenobloise n’avait commis que ce type de « violence » on pourrait considérer qu’elle n’a rien fait.
« UNE ACTION BRUTALE QUI A RETARDÉ LA SÉANCE DE 45 MN » (!)
Mais la technique est toujours la même. Piolle dénonce « une action brutale qui a entrainé un retard de 45 mn de la séance » (!) alors que le Conseil Municipal a parfois été empêché des heures. Les personnes auraient lancé « des insultes et des menaces » et – rendez-vous compte – lancé des fumigènes depuis le parc Paul Mistral « dont les fumées ont causé des toux aux personnes présentes ». Sur TéléGrenoble il pointe « la carignonie ».
Le ridicule ne tue pas. D’ici à ce que « l’essstrême droite » soit en route avec les années noires, on n’en est pas loin.
Bernard Mure-Ravaud, le fromager de la rue de Strasbourg sur TéléGrenoble : « être obligé de rentrer en force dans la Mairie, ce qui n’est jamais arrivé » »
DES PROPOS DE BON SENS TENUS AVEC MODÉRATION
Face à cette mauvaise foi et à ce déni idéologique, tous les participants ont rappelé qu’ils appelaient à un équilibre entre les objectifs de la municipalité et leurs besoins vitaux. Un équilibre dans les espaces dédiés qui permette de préserver du stationnement et de la circulation, dans les différentes mobilités afin que chacun puisse vivre, même les grenoblois qui n’entrent pas dans les dogmes municipaux. Ces propos de bon sens étaient tenus par les responsables avec beaucoup de modération.
LA VINDICTE HAINEUSE D’ERIC PIOLLE À LEUR ENCONTRE
Au Conseil Municipal Alain Carignon a tenu à leur rendre hommage et à les soutenir, eux qui subissent, comme lui-même, la vindicte haineuse d’Eric Piolle qui ne tolère pas le pluralisme. Son durcissement sur tous les dossiers n’augure rien de bon pour les 11 mois qui restent. Il tétanise sa majorité contrainte de s’aligner sur cette ligne d’intolérance qui fait monter les colères et n‘arrange pas Laurence Ruffin qui arrive dans un champ de mines.
Car les tentatives d’intimidation se heurtent à une détermination née d’un réel que tous ces habitants et commerçants connaissent et affrontent. Non les « fumigènes » ne sont pas une action brutale proche des chemises brunes !
PIOLLE ENTRAINE CE QUI RESTE DE SA MAJORITÉ DANS UNE DERIVE
Hier Eric Piolle a présidé un Conseil Municipal qui n’avait qu’un véritable point à l’ordre du jour, le projet de l’esplanade qui supprime le parking-relais. Pour tout le reste il n’avait rien à dire. Sauf à affronter tous ceux qui subissent les effets de sa politique. À le voir déverser son fiel, le rictus de la méchanceté à la bouche, à lire le communiqué d’attaque des collectifs qu’il a pondu en fin de journée pour les menacer, on comprend qu’il n’est plus tout à fait dans son assiette.
Il entraine ce qui reste de sa majorité dans une inquiétante dérive et il éclaire de plus en plus de Grenoblois sur l’impasse et l’exacerbation des tensions dans lesquelles il entraine la ville.