Par

Aurelien Cardot

Publié le

20 mai 2025 à 18h45

Un mouvement de grève touchera le réseau TBM ce jeudi 22 mai 2025 à Bordeaux. Le préavis, déposé par une organisation syndicale sur des questions de sûreté, fait notamment suite à la violente agression d’un chauffeur de bus début mai à Villenave-d’Ornon.

La grève entraînera de légers ajustements sur certaines lignes, notamment en journée. Le trafic sera globalement assuré mais attention, quelques variations sont à anticiper. 

Comment sont impactés les tramways ?

Les quatre lignes de tram devraient circuler avec des fréquences proches de la normale, explique TBM.

Voici leurs fréquences : 

  • Tram A et B : un passage toutes les 5 minutes en cœur de ligne, puis 10 minutes sur les branches vers Dravemont, La Gardette, Le Haillan, Mérignac Aéroport, France Alouette, Pessac Centre et les Berges de la Garonne.
  • Tram C et D : une fréquence de 7 minutes 30 sur le tronçon principal, et 15 minutes sur les antennes Gare de Blanquefort, Parc des Expositions, Villenave Pyrénées et Cantinolle.

Vidéos : en ce moment sur ActuEt les lignes de bus ?

Certaines lignes de bus verront leur fréquence réduite :

  • BEX G : un passage toutes les 7 minutes 30.
  • Lianes 15 : toutes les 12 minutes.
  • Lianes 1, 5, 8, 16 : toutes les 15 minutes.
  • Lianes 7, 24, 35 : toutes les 20 minutes.
  • Lignes 20, 23, 25, 27, 28, 32, 34, 70, 73, 74, 86 : toutes les 30 minutes.
  • Ligne 64 : toutes les 45 minutes.
  • Lignes 66 et 78 : toutes les 60 minutes.
  • Ligne 55 : seuls quelques départs seront assurés (depuis République à 7h20, 9h10 et 16h50 ; depuis ZA Magellan à 8h10, 15h40 et 17h40).

TBM invite les usagers à consulter ses canaux en ligne pour suivre l’évolution du trafic ce jeudi.

Une grève contre l’insécurité

« Cette alarme sociale commune a pour objectif de permettre à l’ensemble des organisations syndicales de pouvoir engager un dialogue avec la direction » confie la CGT sur Facebook.

Le préavis de grève fait suite à une lettre déposée par plusieurs syndicats (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC). Ils dénoncent une insécurité croissante pour les salariés, notamment les conducteurs, mais également un manque d’effectifs dans les services d’intervention, et des ambiguïtés sur le droit de retrait.

Pour rappel, le 7 mai dernier, le chauffeur de bus Jean-Christophe Colombo avait eu huit jours d’incapacité totale de travail (ITT) après son agression. Il avait été lynché dans son véhicule pour avoir demandé à un passager de dire bonjour.

Selon Keolis, le nombre d’agressions sur les conducteurs du réseau TBM n’a pas augmenté ces dernières années. Pourtant, les employés ressentent une escalade de la violence. « Il n’y a pas plus d’agressions mais la gravité est plus élevée. Les réactions sont complètement disproportionnées », avait témoigné le chauffeur de bus auprès d’actu Bordeaux.

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