Monument – La piscine municipale Saint-Georges fait partie des rares édifices Art déco toujours ouverts en France. Elle va toutefois devoir être sérieusement rénovée
Elle a beau avoir presque cent ans, elle attire toujours de très nombreux nageurs. Il faut voir le monde qu’y s’y presse chaque midi ! A Rennes, la piscine Saint-Georges est avant tout un bassin de nage. Mais elle est aussi une véritable œuvre d’art. Inauguré en 1926 et façonné par l’architecte Emmanuel Le Ray, le bassin de 33 mètres de long est un monument rare. D’abord parce qu’elle est l’une des rares piscines de type Art déco encore en activité en France. Mais aussi parce qu’elle a eu le privilège d’être décoré par le mosaïste Isidore Odorico. Là où elle brille moins, c’est pour ses performances écologiques.
Face au vieillissement du bâtiment, et notamment des ouvrages en béton armés qui souffrent du poids des années, la ville de Rennes a dû agir. Lundi soir, le conseil municipal a acté un important chantier de rénovation évalué à 28 millions d’euros. « Les travaux permettront de répondre aux enjeux environnementaux fixés par la ville en réduisant l’empreinte écologique de l’équipement tout en respectant les exigences patrimoniales et architecturales d’un bâtiment classé au titre des Monuments historiques », assure la municipalité. Les travaux de restauration patrimoniale mais aussi technique seront menés de janvier 2028 à juin 2030 et devraient permettre de baisser la consommation énergétique de 20 % et la consommation d’eau de 10 %.
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Classé aux Monuments historiques en 2016, le bâtiment sera en grande partie maintenu dans son aspect original « en conservant l’ensemble (…)
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