assises – Ce mardi à la cour d’Assises de la Gironde, la parole a été donnée aux accusés, jugés jusqu’à vendredi pour le meurtre de Lionel, le 2 janvier 2021 dans le quartier des Aubiers, sur fond de rivalités entre bandes. Ils nient en bloc

A la Cour d’assises de la Gironde,

Il se lève dans le box à l’appel de son nom, aux côtés de quatre de ses coaccusés qui comparaissent détenus. Yassine, 25 ans aujourd’hui et 21 ans à l’époque des faits, garde les mains dans le dos. Il porte un polo vert clair. La présidente Marie-Noëlle Billaud lui rappelle les faits qui lui sont reprochés : le meurtre de Lionel en bande organisée et la tentative de meurtre sur trois mineurs le 2 janvier 2021, dans le quartier des Aubiers à Bordeaux, et l’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime. « Je suis innocent de tous ces crimes ; ce soir-là, j’étais chez moi », lance-t-il succinctement après avoir adressé des condoléances à la famille et aux amis de Lionel.

Comme pendant la procédure, durant laquelle il a été entendu à cinq reprises, Yassine nie l’intégralité des faits. Le 2 janvier, alors qu’un peu avant 23 heures a lieu la descente d’une Clio noire dans le quartier des Aubiers suivie d’une fusillade mortelle, lui passe la soirée chez sa mère, dit-il. Pourtant, elle l’appelle à deux reprises. Mais selon les explications qu’il fournit, elle se serait inquiétée de ne pas le voir dans l’appartement alors qu’il était simplement descendu fumer en bas de son immeuble. Il aurait aussi eu ce soir-là un échange Tinder avec une certaine Manon, 45 minutes après les faits. Et s’il ne lui a pas répondu juste après 22h40, c’était pour « la faire poireauter », selon ses termes.

Des gants « pour faire le ménage »

Quand il s’agit(…)

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