Julie prend le temps de ramasser la déjection de son chien. Mais elle l’admet, il peut lui arriver de ne pas jeter tous ses mégots de cigarettes dans une poubelle. « Je ne me verrais pas laisser les crottes de mon chien, en revanche je jette les trois quarts de mes cigarettes dans des poubelles ou des cendriers, reconnaît cette habitante du Xe, qui emporte pourtant toujours un cendrier de poche lorsqu’elle se rend aux sports d’hiver. À Paris, dans une rue sale, on a moins de scrupules… »
Comment inciter Julie à moins polluer les rues de Paris ? Selon les calculs de la Ville, celles-ci sont le réceptacle de 4 à 5 millions de mégots chaque jour. Alors ce mardi, la municipalité a annoncé le lancement d’un plan « mégots » pour tenter de diminuer ces gestes inciviques, rappelant « qu’un seul contient 4 000 substances chimiques et peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau ».