DÉCRYPTAGE – La nature des exportations des différents pays européens explique leur vulnérabilité aux sanctions de Trump.

C’est ce qu’on appelle l’exception française. La guerre douanière déclenchée par Donald Trump pour punir l’Union européenne de son excédent commercial de près de 200 milliards d’euros (197 milliards en 2024, pour être précis) avec les États-Unis ne touche pas notre pays de la même manière que nos partenaires européens. À la lecture d’une étude publiée ce mardi par le service statistique ministériel de la douane, on est même tenté de qualifier la France de victime collatérale de la hausse des droits de douane additionnels de 25 % sur l’acier et les automobiles, et de 10 % sur les autres biens. Car si l’on adopte, ne serait-ce qu’un instant, la grille de lecture du président américain, le plus vieil allié du pays de George Washington ne devrait pas faire partie des « bad guys » (les méchants, en bon français), puisque contrairement à la moyenne de l’UE, son solde commercial avec les États-Unis est déficitaire depuis 2021.

En 2024, celui-ci était dans le rouge, de 4,2 milliards euros…

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Le Figaro

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