Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez l’homme avec 59 800 nouveaux cas pour l’année 2018, rapporte la Fondation pour la Recherche médicale. Cinq ans après le diagnostic, le pronostic reste bon avec un taux de survie de 93 %. L’amélioration du dépistage précoce permet de poser un diagnostic rapide de la maladie et de mettre en place un traitement adapté à chaque patient.
Le site Surrey Live recommande d’être attentif à un petit signe physique. En effet, une grimace de douleur faite par un homme alors qu’il s’assoit pourrait être le signe d’un cancer de la prostate. « Ressentir une douleur en position assise peut sembler un inconfort mineur, mais dans certains cas, cela peut être un signe avant-coureur de cancer de la prostate. D’autres facteurs peuvent contribuer à ce type de douleur comme une tension musculaire, des hémorroïdes ou des infections. Cependant, si vous souffrez d’une gêne persistante dans cette région du corps, il ne faut pas l’ignorer », explique le Dr Jiri Kubes, oncologue.
Troubles urinaires et traces de sang
« À mesure que la maladie progresse, elle peut entraîner divers symptômes, notamment des douleurs en position assise. Les douleurs périnéales – la zone située entre le scrotum et le rectum – résultent souvent d’une inflammation de la prostate due à des tumeurs cancéreuses. Dans certains cas, les tumeurs prostatiques peuvent comprimer les tissus environnants », détaille l’oncologue cité par le média.
LIRE AUSSI >> Avertissement sur le cancer de la prostate : soyez vigilant à ces signes révélateurs
Parmi les autres signes du cancer de la prostate, les médecins recommandent d’être attentif à l’apparition de troubles de la miction, de fuites urinaire ou d’infections urinaires. La présence de sang dans le sperme et dans l’urine est également un signe d’alerte qui doit pousser à consulter un médecin afin de réaliser un bilan. « Comme pour tout changement corporel, il est important de le surveiller de près et de consulter votre médecin généraliste au plus vite. Dans certains cas, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, mais il est essentiel de consulter un spécialiste en cas de doute », recommande le Dr Kubes.