Les destins liés ont eu raison de Naïs. Ce mardi 20 mai, l’éducatrice spécialisée au fort tempérament venu de Marseille a été éliminée de Koh-Lanta, La revanche des 4 terres sur TF1 au même titre que Pierre-Marie avec qui elle était associée lors de cette étape du jeu. Les deux ex-membres de la tribu du Sud étaient en effet la cible des anciens Oranges et Verts. S’ils pensaient pouvoir compter sur Maxime, ce dernier a finalement fait pencher la balance en leur défaveur par vengeance. De retour dans l’aventure, le responsable communication venu de l’Est n’avait pas digéré d’avoir été écarté lors du conseil des ambassadeurs. Celle qui avait noué des liens forts avec Adrien est revenue sur son parcours et cette issue malheureuse.
Naïs (Koh-Lanta 2025) revient sur les destins liés avec Pierre-Marie : « J’ai été la tête à abattre »
Télé-Loisirs : Après le départ de Joana, êtes-vous toujours confiante dans votre alliance bleue-violette ?
Naïs : Avec Claire, oui. Elle se retrouve toute seule donc elle n’a pas forcément le choix. Et elle a toujours joué franc jeu, je n’avais pas forcément de méfiance envers elle. Mais on savait qu’il y avait les destins liés qui arrivaient et qui pouvaient tout chambouler. À ce moment-là, je ne savais pas avec qui j’allais tomber mais j’avais l’espoir de ne pas être avec un Bleu.
Vous vous retrouvez finalement avec Pierre-Marie, également ancien de la tribu du Sud…
Je me dis « sacré destin »… Tout est remis en question. Il y a de la pression pour gagner l’immunité parce qu‘on va être les premières têtes à abattre. Dès le début, j’ai été la tête à abattre alors là, si on est deux bleus, je ne vous dis pas. C’est sûr que j’aurais préféré être avec quelqu’un d’autre que Pierre-Marie.
Après cette annonce, vous devez affronter l’épreuve de la dégustation. On vous a senti en difficulté…
J’ai eu un gros blocage, j’étais répugnée. Je ne pensais pas que j’allais être autant répugnée. Ça m’était vraiment impossible. Peut-être que le fait d’avoir gagné un confort trois jours avant a fait que je n’avais pas faim… Et avec Maxime, la concurrence était rude, il a tout englouti en quelques secondes, j’étais démotivée.
Justement, Denis Brogniart vous tacle gentiment sur votre manque de persévérance pendant l’épreuve… Comment l’avez-vous pris ?
Quand je n’ai pas la motivation, on ne peut rien y faire. D’autant plus que c’était une épreuve de confort et non d’immunité… Il était dans son droit de le pointer du doigt. Après, j’ai voulu goûter par curiosité mais ça ne me tentait pas plus que ça.
Les tractations autour de Maxime sont très nombreuses dans l’épisode… Vous avait-il assuré de voter avec les Bleus au prochain conseil ?
Il m’a bien dit qu’il serait avec nous. Mais je savais que ce n’était pas un plan fiable. Il est tellement ambivalent, on n’a pas la main sur lui. Pour moi, cela ne servait à rien d’insister. D’autant plus que les autres Bleus et l’alliance d’en face faisaient déjà le travail. Il allait faire comme bon lui semble dans tous les cas.
Avez-vous hésité à voter contre Jérôme des Landes après les paroles bienveillantes qu’il a eues envers vous autour du feu…
J’ai voté contre Jérôme parce que si j’avais la chance d’être à l’orientation, il aurait pu être redoutable du fait qu’il est militaire. C’était stratégique. Et ça n’a pas été difficile. Ce ne sont pas des propos comme les siens qui vont m’adoucir. Pendant toute l’aventure, mes efforts n’ont pas été reconnus. Mais sa prise de conscience m’a tout de même fait énormément plaisir.
Naïs (Koh-Lanta 2025) dévoile à propos des jours qui ont suivi son élimination : « J’en ai fait des insomnies »
Comment avez-vous vécu l’issue du conseil ?
Je ne suis pas surprise, parce que je m’étais préparée mentalement. Je savais très bien que je ne pouvais pas compter sur Maxime. Et en plus, on avait un doute que Gaëlle ait un collier, parce qu’elle passait sa vie en forêt. Mais j’étais déçue. J’aurais aimé finir mon aventure. J’étais si proche de la fin…
En avez-vous voulu à Maxime ?
Bien sûr que je lui ai voulu. Je considère que c’est une trahison envers moi parce qu’il dit qu’il joue pour les Bleus, mais il nous trahit. Quand je pars et que je pose les mots de traître, c’est aussi stratégique. Jusqu’à la dernière seconde, je veux lui mettre cette étiquette pour rappeler qu’il a joué avec tout le monde et que j’espère qu’il sera le prochain à partir.
Comprenez-vous son désir de revanche envers Pierre-Marie ?
Il a eu raison. Je pense que j’aurais fait pareil à sa place. J’aurais voulu éliminer des personnes qui m’ont jetée aux requins sans scrupule. C’est comme ça. C’est le jeu. On est en bons termes aujourd’hui.
Avez-vous mis du temps à digérer cette élimination ?
J’ai ressassé mon aventure en boucle, en large et en travers. J’en ai fait des insomnies, au point de me dire : « Qu’est-ce que tu aurais pu faire d’autre ? Qu’est-ce que tu aurais pu faire de mieux ? » Mais avec beaucoup de réflexion, je me rends compte que le jeu était fait pour que je sorte. C’était le destin, je me suis fait une raison.