Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
20 mai 2025 à 18h39
; mis à jour le 20 mai 2025 à 19h56
/ INFO MÉTROPOLITAIN /
C’est un acte criminel : les quatre avions bimoteurs ont été incendiés et dix autres vandalisés par un ou des inconnus, dans la nuit de ce lundi 19 à ce mardi 20 mai 2025, devant des hangars de l’Esma-Airways Aviation Academy, à Pérols, en limite de Mauguio, au sud de Montpellier.
La piste volontaire est privilégiée, après l’incendie qui a entièrement détruit trois avions bimoteurs, endommagée un quatrième et des actes de vandalisme sur dix autres appareils de la flotte d’Aiways Aviation Academy sur le site de Fréjorgues, à proximité de l’aéroport de Montpellier Méditerranée -AMM- et de l’aéro-club de Montpellier. Les gendarmes ont retrouvé de nombreux cocktails Molotov de fabrication artisanale dans les carlingues.
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Il était 4h30, quand les sapeurs-pompiers du Sdis 34 et de l’aéroport ont été alertés par des témoins apercevant de grandes flammes sur cette zone de 55 500m2. À leur arrivée, des avions brûlaient, trois ont été calcinés, un quatrième endommagé par les flammes.
Une partie de la flotte des bimoteurs de l’Esma avant les incendies (©Esma)Gros moyens déployés
De gros moyens sont déployés depuis ce mardi matin : les gendarmes spécialisés des Transports aériens de Montpellier, notamment ceux de la section de recherches chargés de l’enquête par le parquet de Montpellier ont découvert que dix autres avions avaient été volontairement dégradés. Il ne faisait aucun doute, dès lors, sur un acte criminel d’un ou de plusieurs individus.
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Les investigations s’attachent à isoler et préserver tous les indices grâce aux techniciens scientifiques de la gendarmerie de l’Hérault et à déterminer comment le ou les auteurs ont pu pénétrer sur ce site et comment ils ont mis le feu à des appareils, des joyaux de l’aviation en lançant des cocktails Molotov. Aucune précision n’est donnée sur la nature des dégradations volontaires.
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Ce site est-il doté d’un système d’alarme et/ou d’un dispositif de caméras de vidéosurveillance ? Le ou les auteurs ont-ils escaladé un grillage ? Ont-ils fracturé une porte ou une fenêtre ? Et cette question qui taraude les responsables de l’Esma et à laquelle les gendarmes vont devoir répondre : quel est le mobile de cette intrusion nocturne ? Le préjudice qui sera très élevé est en cours d’inventaire.
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