À seulement 26 ans, il est à la tête d’un petit empire. Parfois comparé avec malice à un Steeve Job en herbe, pour son sens inné du business, son look décontracté et sa passion pour la cannabiculture, le Marseillais Mao Aoust règne sur plus de 250 boutiques de CBD en France et en Europe affichant le logo de sa griffe, High Society (il est également présent chez 1 500 buralistes). Lui qui a arrêté l’école à 18 ans, un bac technique en poche, fait désormais travailler plus de 150 personnes et affiche un chiffre d’affaires annuel qui dépasse les 20 millions d’euros.

Une success-story à l’américaine, la revanche d’un ancien petit dealer devenu un magnat des affaires, qui vient toutefois de connaître un sérieux accroc. Selon nos informations, en début de semaine dernière, Mao Aoust et l’un de ses commerciaux ont été interpellés au saut du lit, sans ménagement, par la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) du Gard, appuyé par le RAID de Marseille. « On parle de quelqu’un qui a un unique antécédent judiciaire, datant de l’an pèbre. Son arrestation est à l’image de la manière disproportionnée dont ce dossier est abordé », grince un proche de l’entrepreneur.