Par

Ivan CAPECCHI

Publié le

20 mai 2025 à 18h07

Un exercice de sécurité civile s’est déroulé ce mardi 20 mai 2025 après-midi au niveau de la cathédrale de Strasbourg.

Organisée par la préfecture du Bas-Rhin, l’opération visait à tester le plan de sauvegarde des biens culturels de la cathédrale, dans le contexte d’après incendie de Notre-Dame de Paris, qui a « mis en exergue la vulnérabilité des établissements culturels et cultuels et l’importance de travailler à la sauvegarde des œuvres », peut-on lire dans un dossier de presse.

Préserver les œuvres de la cathédrale lors d’un incendie

« On a simulé un feu de toiture avec un important risque de propagation et de sinistre à la totalité de la toiture de la nef, avec comme objectif la protection des œuvres historiques », récapitule le capitaine Claude Boehm, officier presse.

« L’objectif était à la fois de simuler une incidence sur les œuvres par les dégâts des eaux mais aussi par les effondrements de matériaux – comme on avait pu le voir lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris – mais aussi de mettre en avant notre technique et nos ressources pour évacuer ces œuvres ou les protéger », développe-t-il.

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Ce qui est prévu dans le plan de sauvegarde, c’est de sortir en priorité les œuvres qui [peuvent l’être] et, toutes celles qui ne peuvent pas être évacuées pour des problèmes de gabarit, de fragilité ou de poids, sont préservées sur place, avec des ossatures montées sur-mesure, du bâchage sur-mesure… On travaille sur la protection des œuvres en les laissant en place tout au long du sinistre.

Claude Boehm
Officier presse

« Dans la globalité, tout s’est bien déroulé, le timing a été respecté et le feu a été circonscrit relativement rapidement et dans les règles », achève M. Boehm.

De nombreux services engagés

L’exercice a mobilisé plusieurs services, dont la préfecture, les sapeurs-pompiers, la police nationale, la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame, la Ville de Strasbourg et le Conseil de fabrique.

Des moyens terrestres et aériens ont été engagés sur la place du Château et le parvis de la cathédrale, fermés pour l’occasion afin d’assurer le bon déroulement de l’opération. Des fumées artificielles ont été utilisées pour renforcer le réalisme de l’intervention.

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