Mais depuis, le ton a changé. A Kyiv, le 8 mai, aux côtés de Volodymyr Zelensky, le Premier ministre polonais Donald Tusk a certes rappelé que «les Polonais ont ouvert leur cœur» il y a trois ans, la réalité est aujourd’hui tout autre, pour quelque 1,5 million d’Ukrainiens vivant en Pologne. Une lassitude s’est installée, prenant la forme de discours grinçants à l’encontre des réfugiés ukrainiens ; et les sondages en attestent.
Ils sont désormais 38 % à déclarer ainsi ressentir une aversion à l’égard des Ukrainiens, quand 30 % de Polonais disent éprouver de la sympathie, et 27 % de l’indifférence, selon u