Elle pointe en troisième position, et en tant que première femme dans le classement des 40 personnes de moins de 40 ans les plus riches du Royaume-Uni, publié par le Sunday Time le 18 mai.
À 34 ans, Charlotte Wellesley vient d’être désignée comme la femme de moins de 40 ans la plus riche du Royaume-Uni par le Sunday Times Rich List 2025. Habituée du classement depuis 2016, elle affiche aujourd’hui une fortune estimée à 2,6 milliards de livres sterling (3 milliards d’euros). Née dans l’aristocratie britannique, la trentenaire a hérité d’un nom, d’un patrimoine et d’une histoire, qu’elle a su conjuguer avec brio.
Fille du 9e duc de Wellington, Charles Wellesley, et de la princesse Antonia de Prusse, actuelle duchesse de Wellington, Charlotte Wellesley descend de plusieurs grandes lignées aristocratiques européennes. Elle est par sa mère, l’arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille de la reine Victoria, et l’arrière-arrière-petite-fille de l’empereur allemand Guillaume II.
De l’aristocratie à la vie mondaine
Née le 8 octobre 1990 à l’hôpital St Mary de Londres, elle est la petite sœur d’Arthur, comte de Mornington, ainsi que de Lady Honor, Lady Marie Louise et Lord Frederick Wellesley. Elle grandit dans la demeure familiale de Stratfield Saye House, offerte à son ancêtre par la Couronne britannique dans le Hampshire, à la campagne. Après des études secondaires à Wycombe Abbey, prestigieuse école pour filles, elle rejoint l’Université d’Oxford pour y étudier l’archéologie et l’anthropologie. Passionnée de culture, elle commence en tant que productrice en collaborant pendant un an avec le célèbre photographe Mario Testino.
Dernièrement, Charlotte Wellesley s’est lancée dans la restauration de luxe. Aux côtés du restaurateur argentin Juan Santa Cruz, elle a participé à l’ouverture de Casa Cruz à New York, version américaine du célèbre établissement londonien. Situé sur l’Upper East Side, le lieu est rapidement devenu l’un des spots les plus en vue de Manhattan, fréquenté par des personnalités comme Nicky Hilton Rothschild ou Katie Holmes.
Sang bleu, compte en or
En mai 2016, à l’âge de 25 ans, elle épouse Alejandro Santo Domingo, un homme d’affaires américano-colombien, héritier de par son père Julio Mario Santo Domingo (décédé en 2011) d’un empire industriel colossal. Diplômé d’Harvard, Alejandro Santo Domingo est l’un des principaux actionnaires du géant de la bière Anheuser-Busch InBev, propriétaire de marques telles que Budweiser ou Corona. Il préside la Fundación Santo Domingo en Colombie, siège au conseil du Metropolitan Museum of Art de New York, et soutient la fondation Pies Descalzos de la chanteuse Shakira. Il est également président de la Wildlife Conservation Society depuis 2025, après en avoir été vice-président pendant près de dix ans.
Le mariage a été célébré dans la résidence du duc de Wellington, en présence de celle qui était alors duchesse de Cornouailles et est devenue la reine Camilla, et de l’ancien roi d’Espagne, Juan Carlos qui ont pu admirer la mariée dans une somptueuse robe signée Emilia Wickstead, l’une des stylistes préférées de Kate Middleton. Depuis, le couple a eu deux enfants, nés en 2017 et 2019. Un parcours à l’image d’une héritière qui trace sa voie entre tradition, culture et entrepreneuriat.