Méticuleusement, Simone, secrétaire à la chancellerie de l’archevêché de Strasbourg, coud les deux cheveux sur un morceau de tissu vieux d’une centaine d’années sur lequel on peut lire « ex crinibus sanctae Theresiae » (provenant des cheveux de sainte Thérèse). Placés dans un reliquaire, ils vont retourner à Herbitzheim, où l’église paroissiale les abrite depuis 1925, après un long voyage qui les a menés à Paris et au Danemark où ils ont fait l’objet d’une analyse toxicologique. Celle-ci a été réalisée par le médecin légiste Philippe Charlier, à la tête du laboratoire anthropologie, archéologie, biologie à l’université Paris-Saclay et par son confrère danois, le professeur Rasmussen.
Seul un des cheveux de…