Les douleurs postzostériennes sont la principale complication du zona. La vaccination permet de prévenir ces manifestations parfois très invalidantes.

Le zona résulte de la réactivation du virus varicelle-zona, acquis durant l’enfance et resté latent dans les ganglions nerveux. Cette réactivation est favorisée par l’affaiblissement ou le vieillissement du système immunitaire, ce qui explique l’âge médian de survenue de 65 ans. Avec les années, l’incidence et la gravité du zona, ainsi que les douleurs postzostériennes, augmentent nettement. Ces douleurs, de nature neuropathique, persistent au-delà de trois mois, sont résistantes aux antalgiques usuels et souvent responsables d’une altération durable de la qualité de vie, voire d’une perte d’autonomie. Leur traitement (antidépresseurs, agoniste des canaux calciques, lidocaïne topique et parfois opiacés) expose à de nombreux effets indésirables.

Le vaccin Shingrix, remboursé depuis décembre 2024, offre une protection de 79,3 % contre le zona et les douleurs postzostériennes, alors qu’avec l’ancien vaccin Zostavax elle était de 46 %. Recommandé à partir de 65 ans, que les personnes aient déjà présenté un épisode de zona ou non, le vaccin est administré en deux doses espacées de deux mois. Malgré son efficacité, la couverture vaccinale reste très faible en France (1,3 %), d’où l’importance de renforcer l’information sur cette mesure préventive pour préserver l’autonomie et la qualité de vie des personnes âgées.

Sources : Haute Autorité de santé ; VacciNews ; Vaccination-info-service.fr.