Le parquet vient de rendre son réquisitoire dans le procès du braquage de Kim Kardashian à Paris. Des peines lourdes ont été requises contre les accusés, plongeant la salle dans un silence tendu.

C’est une scène qui aurait pu être tirée d’un thriller hollywoodien. Et pourtant, elle s’est bel et bien produite en plein cœur de Paris. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian, alors âgée de 36 ans, séjourne dans une résidence hôtelière grand luxe à deux pas de la Madeleine, à l’occasion de la Fashion Week. Il est environ 2h30 du matin lorsque cinq hommes armés, déguisés en policiers, pénètrent dans l’immeuble avec pour objectif de cambrioler l’influenceuse. Après avoir maîtrisé le concierge, ils font irruption dans la suite de la star américaine, la ligotent, la bâillonnent, la menacent avec une arme et l’enferment dans une salle de bains.

Le butin ? Une dizaine de pièces de joaillerie, dont sa bague de fiançailles estimée à 4 millions d’euros, offerte par Kanye West, le père de ses enfants. Au total, près de 9 millions d’euros s’évaporent en quelques minutes. À ce jour, il s’agit du plus gros braquage jamais commis contre une personne privée en France depuis vingt ans. Le choc est mondial, l’affaire fait les gros titres, et Kim Kardashian disparaît temporairement des réseaux sociaux. Traumatisée, elle ne s’exprimera publiquement que bien plus tard sur l’ampleur des séquelles psychologiques laissées par cette nuit d’horreur.

Procès du braquage de Kim Kardashian : quelles sont les réquisitions du Parquet contre les « Papys braqueurs » ?

Surnommés les « papys braqueurs » en raison de leur âge – certains ont plus de 70 ans -, les dix accusés comparaissent pour vol en bande organisée avec arme, enlèvement et séquestration. Des faits très graves, passibles de longues peines de prison. Et le procès entre ce mercredi 21 mai dans sa dernière ligne droite. Avant les plaidoiries de la défense qui se dérouleront ce jeudi 22 mai – le jugement sera quant à lui rendu ce vendredi 23 mai – c’était d’abord au tour du Parquet de livrer ses réquisitions. Ce dernier a exigé dix ans de prison contre Aomar Aït Khedache, 69 ans, désigné comme le cerveau du braquage ultramédiatisé de Kim Kardashian.

Kim Kardashian face à ses braqueurs : un témoignage bouleversant

Le 13 mai dernier, Kim Kardashian était de retour à Paris, devant la cour d’assises, où elle est venue témoigner au procès des dix hommes poursuivis pour leur rôle dans le braquage. Vêtue de noir, un imposant collier de diamants autour de son cou, la star de téléréalité s’est présentée très émue à l’audience, mais déterminée à affronter ses anciens agresseurs. Durant cinq heures, elle a livré un témoignage saisissant, parfois les larmes aux yeux. Elle y a raconté avoir craint pour sa vie, s’être résignée à mourir ce soir-là, seule, à des milliers de kilomètres de chez elle. « J’ai cru que j’allais être violée ou tuée », avait-elle avoué en larmes, bouleversant la salle d’audience. Elle évoque aussi les mois d’angoisse qui ont suivi, la peur permanente, les attaques de panique dès qu’elle entendait un bruit suspect ou qu’elle se retrouvait seule.

Lors de l’audience, plusieurs des accusés ont présenté ses excuses à la star pour le traumatisme subi. Si elle a assuré à l’audience qu’elle avait « accepté ses excuses », elle a nuancé : « cela n’effacera jamais ce que j’ai vécu. » La peur reste là, ancrée en elle.

>>> Plus d’informations à venir …