Par

Yann Rivallan

Publié le

21 mai 2025 à 11h45

L’ambiance est à la résignation chez les salariés de Jennyfer. À en croire Sabrina Tison, déléguée syndicale Force Ouvrière de la marque de prêt-à-porter féminin, « on a l’impression de ne pas être entendus ». Mercredi 21 mai 2025, depuis 10h, l’ensemble des magasins du pays, dont ceux de la Seine-Maritime, ont initié un mouvement de grève pour dénoncer le déroulement de la procédure de liquidation judiciaire. Malgré cette fin certaine, « on ne nous offre aucune compensation », s’insurge la déléguée FO.

L’argent rentre « forcément »

Ce mouvement de grève, c’est en quelque sorte un ras-le-bol des salariés.

On travaille comme des dingues pour zéro euro.

Sabrina Tison
Déléguée syndicale FO

Un travail intense, selon la représentante du personnel, qui « fait forcément rentrer de l’argent ».

Les salariés demandent une prime d’activité

Dans un communiqué conjoint des différents syndicats représentatifs du groupe, le personnel réclame « le versement d’une prime d’activité exceptionnelle pour les salariés ayant travaillé jusqu’à la fin [de l’activité] ».

De plus, l’intersyndicale demande « une prise en compte » de l’investissement des quelque 1 000 salariés de l’enseigne, ainsi qu’une « communication claire et respectueuse des organes de la procédure », avec qui les échanges restent « légers », pour ne pas dire inexistants, selon Sabrina Tison.

En Seine-Maritime, cinq magasins sont en passe de fermer leurs portes si aucune offre de reprise n’est trouvée avant le 28 mai. Dans le département, Jennyfer est implanté à Rouen, Barentin, Tourville-la-Rivière, Le Havre et Montivilliers.

Suivez l’actualité de Rouen sur notre chaîne WhatsApp et sur notre compte TikTokSuivez l’actualité du Havre sur notre chaîne WhatsApp et sur notre compte TikTok

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.