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Adoptée en première lecture début avril par les députés, la proposition de loi réformant le mode de scrutin spécifique des élections municipales dans les trois métropoles a été rejetée en commission des lois le 21 mai. Le fruit d’une opposition des sénateurs LR, majoritaires à la Haute chambre, comme PS. Les sénateurs pourront toutefois examiner le texte en séance publique les 3 et 4 juin prochains.
Coup d’arrêt fatal ou simple contretemps pour la proposition de loi réformant la loi électorale Paris-Lyon-Marseille (PLM) ? Difficile pour l’heure de prendre les paris… Toujours est-il que les sénateurs de la commission des lois ont rejeté mercredi 21 mai le texte adopté un mois plus tôt par les députés.
Poussée par les parlementaires Renaissance et appuyée par le Premier ministre Modem, au point de lui avoir trouvé une place dans un ordre du jour surchargé et ce au détriment d’autres textes comme celui sur le statut de l’élu, le texte est en revanche ardemment combattu par de nombreux élus métropolitains ou parlementaires PS comme LR. « Nous ne souhaitons pas que la proximité soit sacrifiée en modifiant la loi PLM dix mois avant l’élection municipale », avait ainsi prévenu sur X peu avant l’examen la présidente de la Métropole Aix-Marseille, Martine[…]